Selon les responsables du ministère, la rencontre vise à outiller environ 80 journalistes sur la maladie à virus Ebola qui fait ravage dans certains pays de la sous-région.

Les échanges, a-t-on appris, vont porter sur le mode de transmission du virus, la manifestation de la maladie, les rôles et responsabilités des journalistes dans la prévention et la lutte contre la maladie, etc.

Ce sera aussi une occasion de ''faire le point des actions entreprises par le ministère de la santé et ses partenaires dans le cadre de la mise en œuvre du plan d'urgence'', renseigne-t-on.

Le Burkina Faso n'a enregistré, pour le moment, aucun cas de la maladie à virus Ebola, mais le gouvernement et ses partenaires ont mis en place un plan de prévention et de riposte, en cas de survenu de la fièvre hémorragique.

La situation épidémiologique dans la sous-région ouest africaine est marquée depuis la 49e semaine de l'année 2013, par la survenue de cas de maladie à virus Ebola.

Initialement localisée en Guinée Conakry, la maladie s'est propagée dans des pays voisins tels que le Liberia, la Sierra Léone et, récemment, le Nigéria.

A la date du 17 août dernier, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) avait recensé 543 cas suspects en Guinée, 848 cas suspects en Sierra Léone, 826 cas suspects au Libéria et 15 cas suspects au Nigéria.

Les statistiques de l'OMS à la même période donnent un taux de létalité (rapport nombre de cas et de décès) de 73% en Guinée Conakry, 43% en Sierra Léone, 55% au Liberia et 27% au Nigéria.