Pour le secrétaire général du ministère de la Santé, Amédée Prospère Djiguemdé, cette volonté d'éradiquer le paludisme peut paraitre très ambitieuse mais reste possible « surtout si tous les acteurs se mobilisent comme un seul homme contre ce fléau ».
M. Djiguemdé reconnait que faire disparaitre le paludisme à court terme s'avère une chose impossible au regard des chiffres actuels.
En effet rien qu'en 2013, près de 7 millions de cas de paludisme ont été enregistrés au Burkina Faso dont 406 103 graves.
L'incidence cumulée la même année a été de 398 cas pour 1000 habitants. Elle est en baisse comparativement à 2012 où elle était de 415 pour 1000 habitants.
Au cours des cinq dernières années, le paludisme a constitué le premier motif de consultation et d'hospitalisation au Burkina Faso. Il a été aussi la première cause de décès dans les structures sanitaires.
Le secrétaire général, après avoir salué les efforts des partenaires tels que Sanofi, pour leur détermination dans la lutte contre le paludisme au Burkina Faso, les a invités à serrer les coudes pour l'éradication de la maladie.
Amédée Prospère Djiguemdé recevait mardi la presse et la délégation de Sanofi et ses partenaires dont le Programme national de lutte contre le paludisme (PNLP).
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