La DGESS valide son enquête 2012 sur la santé

| 08.01.2014
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La DGESS valide son enquête 2012 sur la santé
© DR / Autre Presse
La DGESS valide son enquête 2012 sur la santé
La Direction générale des études et des statistiques sectorielles du ministère de la Santé (DGESS), épaulée par l'Organisation mondiale de la santé (OMS), a mené une enquête pour évaluer les prestations des services de santé et la qualité des données sanitaires (EN-PSQD) en novembre 2012. En marge de cette enquête, un atelier a été organisé ce mardi 7 janvier 2014 à Ouagadougou pour présenter et valider les résultats. Première du genre au Burkina, cette enquête se fixe pour objectif de générer des informations fiables pour une meilleure vision sur l'ensemble du système de santé dans notre pays.

Durant 48 heures, acteurs du système de santé, membres de la société civile et partenaires techniques et financiers vont se concerter pour présenter et valider les résultats de l'enquête menée par la DGESS en novembre 2012 sur la disponibilité des services de santé, leur capacité opérationnelle ainsi que la qualité des données issues du système de santé.

Au cours de cet atelier, il s'agira pour les participants de présenter la méthodologie utilisée pour l'enquête, de présenter le rapport général de cette enquête, de recueillir des observations et/ou des explications sur certains constats, de recueillir les amendements des acteurs du système de santé par rapport aux différents rapports produits et enfin de recueillir des recommandations/suggestions pour l'institutionnalisation de l'enquête.

Le secrétaire général du ministère de la Santé, Amédée Prosper DJIGUEMDE qui a présidé l'ouverture des travaux, a indiqué que le département de la santé œuvre et continu d'œuvrer au quotidien pour une amélioration quantitative et qualitative en matière de santé des populations.

Il a, par ailleurs ajouter que des efforts considérables sont fait et reste à faire dans le cadre de l'équipement des centres de santé et du fonctionnement du personnel soignant tant en qualité qu'en quantité « et pour atteindre ces nobles objectifs, il faut passer par l'évaluation constante de la situation de nos formations sanitaires et la prise de décision conséquentes en fonction des constats ».

« La situation sanitaire de notre pays, tout comme la plupart des pays d'Afrique sub-saharienne reste toujours caractérisée par une morbidité générale élevée, due principalement aux maladies endémo-épidémiques, aux maladies non transmissibles et aux affections chroniques. C'est pourquoi nous voulons conjuguer nos efforts afin de pouvoir combattre ces maladies », a indiqué Amédée Prosper DJIGUEMDE.

Albert BATIONO (stagiaire)

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