« Espoir, guérison et dignité pour tous » c’est sous ce thème que le ministère de la santé et ses partenaires techniques et financiers ont célébré la journée internationale pour l’élimination de la fistule obstétricale ( JILFO). La cérémonie a eu lieu le mardi 23 mai 2017 à Tenkodogo dans la région du centre-est. L’objectif général vise à renforcer l’engagement politique national et régional dans la lutte contre les fistules obstétricales. Les objectifs spécifiques sont : d’assurer une mobilisation sociale conséquente à l’échelle nationale et régionale dans la lutte contre les fistules obstétricales, de mobiliser les organisations de la société civile dans la lutte contre les fistules obstétricale et de mobiliser les autorités nationales et régionales dans la lutte contre les fistules. Selon Dr Ramatou S.Sawadodogo, Directrice générale de la santé de la famille, de 2014 à 2016 les commémorations ont été marquées par des visites des femmes victimes de fistules obstétricales opérées au CMA SCHIPHRA, les pensionnaires du centre d’accueil de la fondation RAMA, du CMA de Nouna et du CHR de kaya.
« En prélude à la journée commémorative de la JILFO 2017, la direction de la santé de la famille a organisé en collaboration avec le centre hospitalier régional de Tenkodogo, un renforcement de compétences des prestataires suivie d’une campagne de prise en charge de femmes victime de fistules obstétricales » a relevé Dr Sawadogo. La représentante résidente de l’UNFPA au Burkina Faso, Dr Edwige Adekambi Domingo a noté qu’au Burkina Faso plus de 2500 femmes ont été traitées dont 321 en 2016 et 85 au premier trimestre de l’année 2017. « Plusieurs de ces femmes ont bénéficié de programmes de réinsertion sociale et économique qui ont transformé leur vulnérabilité initiale en opportunité » a laissé entendre Dr Domingo. Le gouverneur du centre-est Antoine Ouédraogo, représentant le ministre de la santé a guidé une visite auprès des femmes souffrantes de fistule et qui suivent présentement des soins au CHU de Tenkodogo.
DCPM/santé