«Ce centre va permettre à ceux qui veulent arrêter de fumer d'être orientés et suivis», a déclaré le secrétaire général du ministère de la Santé, Jean-Claude Marie Lucien Kargougou, qui a présidé la cérémonie d’inauguration.
Le tabac constitue un grand problème de santé publique au Burkina Faso, a-t-il dit expliquant que "dans le dispositif de lutte contre le tabac dans le pays, au-delà des aspects règlementaires qui sont mis en place, le centre aura un apport considérable".
Construit à proximité du Centre hospitalier universitaire Yalgado Ouédraogo (CHU-YO, le plus grand hôpital du Burkina Faso, le Centre de sevrage tabagique, selon ses premiers responsables, va mener des «activités de prévention, de diagnostic et de traitement de la dépendance tabagique».
Il ressort que les 2.600 patients qui fréquentent régulièrement le CHU-YO y viendront pour être pris en charge.
La construction du centre de sevrage est une initiative s’inscrivant dans le cadre du projet Voussongo «bien respirer, en langue nationale mooré» qui a démarré en août 2016.
Le projet contribue au renforcement de la politique de prévention anti-tabac et de sevrage tabagique au Burkina Faso, à travers la sensibilisation des populations.
Il a été financé par l’Etat français à hauteur de 400.000 euros, soit environ 262 millions de FCFA.
Selon les statistiques datant de 2013, au Burkina Faso 18% des hommes et 8% des femmes de 15 ans et plus consomment un produit du tabac.
Chez les adolescents de 13 à 15 ans, la prévalence du tabagisme monte à 23% chez les hommes et 12% chez les femmes.
ALK/od/APA