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Comité 1540 des Nations Unies : des experts visitent le service de la médecine nucléaire de l’hôpital Yalgado OUEDRAOGO

| 12.11.2013
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Comité 1540 des Nations Unies : des experts visitent le service de la médecine nucléaire de l’hôpital Yalgado OUEDRAOGO
© DR / Autre Presse
Comité 1540 des Nations Unies : des experts visitent le service de la médecine nucléaire de l’hôpital Yalgado OUEDRAOGO
Une délégation d'experts du Comité 1540 est venue touchée du doigt le lundi 11 novembre, le service de la médecine nucléaire du Centre hospitalier universitaire Yalgado OUEDRAOGO (CHU-YO). Une visite qui s'inscrit dans le cadre de la facilitation et de l'assistance des Etats dans la mise en œuvre de la résolution 1540 de 2004, prise par le Conseil de sécurité des Nations unies visant à lutter contre l'utilisation des armes nucléaires, chimiques ou biologiques.

« Ce n'est pas du tout une visite d'inspection, ou une visite destinée à enquêter sur quoi que ce soit ». C'est par ces mots que l'expert auprès du Comité 1540 contre la prolifération des armes nucléaires, chimiques et biologiques, Nicolas KASPRZYK a tenu à rassurer les autorités hospitalières du Centre Hospitalier universitaire Yalgado OUEDRAOGO.

La délégation a été reçue par le DG de l'hôpital, Robert SANGARE et pour le chef du service de médecine nucléaire du CHU-YO, le Pr Ag Théophile TAPSOBA c'est en janvier 2012 que son service a bien démarré ses activités. « En la matière » dit-il « le risque zéro n'existe pas mais tout est mis en œuvre pour neutraliser la radioactivité, tout se fait dans la transparence, les éléments radioactifs sont contrôlés et vérifiés. » A court terme, il est prévu la construction d'un institut national du cancer comme unité de radiothérapie, d'un coût de 3 millions de Dollar.

Cette visite des membres et experts du Comité 1540 s'inscrit dans le cadre de la résolution 1540 adoptée le 28 avril 2004 par le Conseil de Sécurité des Nations Unies. Une résolution qui vise à éradiquer la prolifération des armes nucléaires, chimiques et biologiques qui menace la paix et la sécurité internationale.

Aux termes de la visite, Nicolas KASPRZYK a tenu à indiquer qu'il est satisfait de ce qu'il a vu « ce sont des personnes engagées qui cherchent à mettre en œuvre le nucléaire au service du bien collectif. J'ai eu en face de moi des professionnels responsables. » C'est pourquoi il souhaite développer les coopérations au niveau régional. Il compte au nom de la résolution développer les compétences humaines nationales, avec la formation de médecins nucléaires et d'autres personnels essentiels dans ce domaine mais aussi le développement des capacités des services des citoyennetés.

Nicolas KASPRZYK a également précisé que son séjour doit permettre au Comité 1540 de dialoguer avec les autorités burkinabè et avec l'ensemble des acteurs concernés pour voir dans quelles mesures mettre en application la résolution 1540. La délégation onusienne va également discuter de l'adoption d'un cadre législatif, du renforcement des mesures de contrôle de la prolifération des armes nucléaires, chimiques et biologiques. A cela s'ajoute la réflexion générale sur la mise en œuvre d'un plan national de mise en œuvre de la résolution.

Y. Alain Didier COMPAORE/Bènonè Ib Der Bienvenue MEDAH

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