Cardiologie : les maladies cardio-vasculaires de la femme en réflexion

| 30.07.2015
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Amédée Prosper Djiguimdé - Ministre de la Santé
© DR / Autre Presse
Amédée Prosper Djiguimdé - Ministre de la Santé
La Société de cardiologie du Burkina Faso (SOCARB) tient, du 27 au 29 juillet, ses 5es journées scientifiques à Ouagadougou, avec au cœur, des débats la santé cardio-vasculaire de la femme.


Les maladies cardio-vasculaires constituent, de nos jours, un fléau mondial. Au Burkina Faso, ce sont les femmes qui sont les plus touchées par la pathologie. C’est la raison de la tenue de l’atelier de 72 heures qui regroupe des cardiologues venus du Sénégal, du Mali, de la Côte d’Ivoire, de la France, du Burkina Faso et bien d’autres pays. Selon le président de la Société de cardiologie du Burkina (SOCARB), André Samadoulougou, ces 72 heures de concertations et d’échanges ont pour objectifs de connaître les maladies cardio-vasculaires et aussi d’interpeller les autorités et les praticiens sur la santé cardio-vasculaire de la femme. Le thème retenu cette année est : «Santé cardio-vasculaire de la femme». Il permettra, à en croire les participants, d’approfondir la réflexion sur la santé cardio-vasculaire de la femme au Burkina Faso. Aussi, trois sous-thèmes seront développés au cours de la rencontre. Il s’agit de « La cardiologie pédiatrique», « Les maladies thromboemboliques» et «La cardiologie interventionnelle». «Par le passé on disait que la femme avant la ménopause était moins prédisposée à faire des affections cardio-vasculaires, mais de nos jours, on constate que même les femmes non ménopausées ont ces problèmes de santé et cela dans des périodes d’activités génitales au cours de la grossesse et après l’accouchement», a rappelé M. Samadoulougou. Pour le ministre de la Santé, parrain de la cérémonie, Amédée Prosper Djiguimdé, ce cadre d’échanges permet à l’ensemble des spécialistes du monde médical du pays ainsi que d’autres acteurs de la santé de se retrouver pour partager des expériences concernant la prise en charge de certaines pathologies. «C’est une activité à saluer, et nous nous réjouissons de la tenue régulière de ces journées qui permettent à nos cardiologues de mieux s’outiller afin de faire face aux defies, surtout dans la période de transition épidémiologique où beaucoup de maladies émergent, notamment les maladies cardio-vasculaires qui sont en pleine expansion», a souligné le parrain. Le ministre des Enseignements secondaire et supérieur, co-parrain de la rencontre, Filiga Michel Sawadogo, tout en saluant la tenue de ce séminaire, a fait savoir que la femme est exposée à des facteurs spécifiques comme le chômage, les grossesses, la pauvreté qui la rendent plus vulnérable. «Aidons-les», a-t-il lancé. «Des recommandations fortes doivent sortir de ce congrès afin que les autorités puissent prendre des mesures d’accompagnement dans la prise en charge des femmes victimes de ces maladies», a déclaré M. Sawadogo.

Amadou DICKO (Stagiaire)

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