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Burkina: un comité veut contrecarrer «la contagion» de la consommation de la drogue

| 11.08.2016
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Burkina: un comité veut contrecarrer «la contagion» de la consommation de la drogue
© DR / Autre Presse
Burkina: un comité veut contrecarrer «la contagion» de la consommation de la drogue
Ouagadougou - Le comité national de lutte contre la drogue a décliné mercredi, sa volonté de contrecarrer la «contagion» de la consommation de la drogue en milieu jeune, dans les treize régions du Burkina Faso, a constaté l’AIB.


«Les méfaits sociaux de la consommation de la drogue sont des menaces directes à la paix et au progrès social et économique», a affirmé mercredi le gouverneur de la région du Centre, Joachim Somda.

Selon M. Somda, «si l’on ne prend pas garde à ce phénomène, l’effet de contagion sociale pourrait induire une contagion à grande échelle de nos fils et filles qui au lieu d’accomplir nos attentes, reviendraient en mal et à contrecourant de nos efforts quotidiens».

Le gouverneur s’exprimait lors du lancement d’une série de formations sur les méfaits de la drogue au profit des personnes ressources des treize chefs-lieux de région.

«Nous comptons sur toutes ces personnes ressources (les autorités coutumières, religieuses, administratives et politiques), afin qu’elles aident le Comité national de lutte contre la drogue (CNLD), à véhiculer le message sur les méfaits de la drogue et de tous les stupéfiants que les jeunes consomment», a-t-il déclaré.

«Dans le milieu jeune et surtout scolaire, on continue de prendre la drogue comme une référence. C’est une interpellation pour que nous nous organisions aujourd’hui avec des décideurs pour une prise de conscience afin qu’on puisse trouver des solutions idoines», a précisé l’ex secrétaire permanent du CNLD, Amadé Belem.

Pour le chef de service Psychiatrie de l’Hôpital Yalgado Ouédraogo de Ouagadougou, Professeur agrégé Harouna Ouédraogo, plusieurs facteurs sont à l’origine de l’expansion de la consommation de la drogue.

Pr Ouédraogo a notamment cité la facilité d’accès à la drogue, l’absence d’information des jeunes par rapport aux inconvénients de sa consommation et l’environnement dans lequel les individus évoluent.

«A un moment donné, ça devient compliquer parce que la drogue entraine une dépendance et même avec la volonté, ça devient souvent difficile de pouvoir s’abstenir», a prévenu le spécialiste.

En rappel, la dernière journée nationale de lutte contre la drogue a été célébrée le 26 juin 2016 sous le thème: «La problématique de la drogue en milieu scolaire: quelles stratégies de lutte pour une meilleure prévention?».

Agence d’Information du Burkina
fo-taa

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