« La victoire est certaine et cela se traduit déjà par une baisse drastique du taux de prévalence qui se situe à 0,92% sans compter les autres succès remportés », s'est réjoui M. Kafando, en présence des acteurs engagés dans la lutte contre le Vih/sida au Burkina Faso.
Il a par ailleurs ajouté qu'en termes d'acquis, on peut citer, entre autres, l'importance du nombre de personnes vivant avec le Vih bénéficiant de traitements, estimé à plus 46000, l'élargissement des services de prévention de la transmission mère-enfant, l'existence d'un document de normes et directives en matière de prises en charge communautaire et d'un programme de prévention du Vih chez les jeunes.
Le cadre stratégique de lutte contre le sida et les Ist qui couvre la période 2011-2015 est presque à terme et le Burkina Faso doit chercher un autre financement.
« Il nous faut nous mobiliser pour un nouveau cadre pour la période 2016-2020, avec des axes bien définis », a dit M. Kafando, avant de décliner les défis à relever.
Il s'agit, selon lui, de la problématique de l'accès des personnes vivant avec le Vih et surtout des femmes enceintes séropositives, de la faible couverture du diagnostic précoce du Vih par Réaction en Chaîne par Polymérase (Pcr) chez les enfants nés de mères séropositives, et l'adhésion des partenaires des femmes enceintes à la prévention de la transmission mère-enfant (Ptme).