Citant les difficultés liées à la lutte contre la maladie, M. Ouédraogo a soulevé la question de l'insuffisance du plateau technique et du manque de travailleurs de santé qualifiés.
Le Burkina Faso compte seulement cinq cancérologues pour une population estimée à plus de 18 millions d'habitants.
Le ministre de la Santé a en outre pointé du doigt la cherté des produits nécessaires à la prise en charge des patients.
"Les médicaments coûtent chers et les gens n'arrivent pas à payer. Nous avons engagé une réflexion pour voir comment nous allons réduire de 50% les prix des médicaments nécessaires à la prise en charge du cancer", a-t-il indiqué.