Le ministre de la Santé, Léné Sebgo, a procédé, deux mois après la remise des 70 ambulances par le Premier ministre, Beyon Luc Adolphe Tiao, à la remise de 42 ambulances aux formations sanitaires du Burkina, de 2 minibus équipés pour la collecte mobile de sang au centre national de transfusion sanguine, de 2 véhicules pick up double cabines au programme national de lutte contre la tuberculose et de matériel informatique aux districts sanitaires. D'un coût global de 1 milliard 403 millions 429 mille 100 FCFA, ce matériel logistique vise, selon le premier responsable de la santé, à renforcer les capacités opérationnelles de ses services afin qu'ils puissent mener à bien leur mission. Cette fois-ci, a-t-il indiqué, son département a voulu renforcer les capacités d'évacuation des malades, en faisant en sorte que les ambulances ne soient pas seulement au niveau des CMA, mais qu'elles puissent aller aussi au niveau des communes. Naturellement, a-t-il souligné, « nous n'allons pas mettre une ambulance, dans chaque commune, parce que les capacités d'entretien ne sont pas suffisantes dans chaque commune ».
Pour le choix des communes bénéficiaires, a-t-il poursuivi, ce sont principalement celles qui sont les plus éloignées des CMA qui ont été retenues. Dans le souci que ces ambulances qui seront au service des CSPS de commune servent aussi pour les CSPS qui sont dans l'entourage. La distance qui sépare les communes disposant actuellement d'ambulances a également été prise en compte, selon lui. Aussi a-t-il attiré l'attention des maires sur l'utilisation de cette dotation en ces termes : « J'attire l'attention des maires à qui nous confions les ambulances qu'ils doivent, en plus de les entretenir, les utiliser pour aider les communes environnantes qui n'ont pas d'ambulances à lever les urgences qui se présentent à elles ». De même, il a invité les médecins chefs et les directeurs régionaux de la santé à veiller à la mutualisation des ambulances et à suivre leur entretien afin qu'elles puissent servir pour l'ensemble de la province et la région. Par ailleurs, a prévenu Léné Sebgo, « C'est nous qui avons décidé de mettre à disposition ces ambulances. Si quelqu'un ne veut pas jouer le jeu, pour une raison ou pour une autre, nous allons les déplacer là où nous souhaitons, puisque c'est pour résoudre les problèmes de santé et rien d'autres qu'elles ont été acquises ». Pour terminer, Léné Sebgo a réitéré sa gratitude aux partenaires techniques et financiers qui, à travers le panier commun du PADS, ont permis l'acquisition de ce matériel.
Par P. Adeline Clémence ZINABA
