14 pays francophones s’arment contre la mortalité maternelle et infantile

RTB | 07.10.2013

Réagir

Le ministère de la santé, en collaboration avec l'OMS, a organisé un atelier sur la prévention de la transmission mère-enfant (PTME) du VIH/SIDA lundi 7 octobre 2013 à Ouagadougou. Cinq jours durant, les acteurs de la santé de 14 pays africains auront à échanger sur le thème « renforcer les compétences des responsables des programmes SR/SMI/PTME au niveau national et régional ». C'est Amédée P. Djiguemde, SG du ministère de la santé qui a donné le top de départ de la présente rencontre d'échange sur la PTME.

Selon le dernier rapport de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) sur le VIH/SIDA, 35,3 millions de personnes vivaient avec le VIH dans le monde en 2012. 71% d'entre eux étant en Afrique. Seules 61% de ces personnes ont eu accès aux ARV parmi ceux qui en avaient besoin.

Le constat est alors amer, a laissé entendre Dr Djamila Cabral, représentant de l'OMS au Burkina. C'est pour cette raison que le ministère de la Santé avec l'appui de l'organisation mondiale de la santé a initié cet atelier pour informer l'opinion internationale sur la prévention de la transmission mère-enfant (PTME) du VIH/SIDA.

Par ailleurs, parmi les personnes vivant avec le VIH en Afrique, les statistiques de l'OMS stipulent que, plus de la moitié des personnes infectées sont des femmes en âge de procréer, principale source de la transmission du VIH chez les enfants.

C'est pourquoi l'OMS a élaboré un certain nombre d'outils pour le renforcement des capacités des agents de santé et le passage à l'échelle des interventions intégrées de PTME dans les services de santé de la reproduction et de santé maternelle et infantile. Ces instruments permettraient aux pays d'être plus outillés dans leur leadership pour la mise en œuvre des services et des approches plus efficaces au profit des populations.

Amédée Prosper Djiguemde, SG du ministère de la Santé et président de la cérémonie, a invité les participants venus de 14 pays africains francophones à redoubler d'effort dans l'accélération des efforts vers l'atteinte des OMD 4, 5 et 6 pour l'élimination de la transmission mère-enfant et pour « zéro décès, zéro infection et zéro discrimination ».

« La mise en place des programmes de prévention de la transmission mère-enfant a commencé en Afrique vers les années 2000 et pour le Burkina Faso en 2001. Ses programmes se sont ajustés avec le temps selon les résultats des évidences scientifiques et la problématique de la prévention pendant que l'allaitement maternel est resté une difficulté chez les femmes surtout en Afrique » conclue Amédée Gjiguemde.

Albert BATIONO (Stagiaire)