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10 000 nouveaux cas de cancer attendus par an au Burkina (étude)

| 05.02.2016
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Photo d'archives, utilisée à titre d'illustration
© DR / Autre Presse
Photo d'archives, utilisée à titre d'illustration
Ouagadougou, le 05 février 2016 - 10000 nouveaux cas de cancer sont attendus par an au Burkina Faso, selon une étude citée jeudi par des associations burkinabè, en lutte contre le mal.


L’Association d’aide à la santé préventive (KIMI) et l’Association des femmes atteintes et affectées par le cancer (AFAAC) ont organisé jeudi après-midi à Ouagadougou, une marche à l’occasion de la journée mondiale de lutte contre le cancer.

La présidente de KIMI, Sika Kaboré, se référant à des chercheurs, a indiqué que 10000 nouveaux cas de cancer sont attendus au Burkina Faso par an.

Selon la Première dame du Burkina Faso, l’objectif de la marche est de faire prendre conscience de l’utilité du dépistage.

Elle a aussi recommandé la mise en œuvre effective du plan stratégique de lutte contre le cancer, adopté par le gouvernement burkinabè en 2013.

Mme Kaboré, se fondant sur les statistiques du ministère de la Santé, a affirmé que les cancers ont provoqué environ 84 millions de décès entre 2014 et 2015 dans le monde.

«En 2013, les cancers (surtout le cancer du col de l’utérus et le cancer du sein) étaient les premières causes des évacuations à l’extérieur», a-t-elle déclarée.

Dans son document de plaidoyer, elle a souhaité l’organisation d’une campagne annuelle de diagnostic des cancers et surtout la subvention des prix des médicaments.

Sika Kaboré a également demandé l’introduction de la vaccination contre le cancer du col de l’utérus dans les politiques de santé et l’appui à la mise en place de l’assurance maladie.

La présidente de l’Association des femmes atteintes et affectées par le cancer (AFAAC), Rosalie Ziba a aussi formulé des doléances à l’égard des agents de santé, du Centre hospitalier universitaire Yalgado Ouédraogo et du gouvernement.

Il s’agit entre autres, d’accorder plus de disponibilité et un meilleur accueil pour les malades déjà fragilisés, d’améliorer le cadre de travail des médecins, d’augmenter le financement accordé aux évacuations sanitaires à l’extérieur et de subventionner les activités des associations œuvrant dans la lutte contre le cancer.

«Nous prenons la mesure de la situation au niveau du gouvernement», a rassuré le ministre en charge de la Santé, Dr Smaïla Ouédraogo, promettant que l’exécutif mettra tout en œuvre pour juguler les cancers au Burkina.

Le gynécologue obstétricien, Pr Charlemagne Ouédraogo a quant à lui attiré l’attention de la population sur la prise de poids, le mauvais régime alimentaire, le manque d’activité physique, le tabagisme... qui sont entre autres les causes du cancer.

Aussi, a-t-il préconisé le dépistage du cancer qui selon lui est un préalable dans la lutte contre cette maladie.

Agence d’Information du Burkina
fo/rs/taa

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