Risque de pénurie de carburant : Total-Burkina dément la rumeur

| 06.11.2014
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Risque de pénurie de carburant : Total-Burkina dément la rumeur
© DR / Autre Presse
Risque de pénurie de carburant : Total-Burkina dément la rumeur
Une rumeur annonçant une pénurie de carburant pour les prochains jours, circulait à Ouagadougou, dans la matinée du mardi 4 novembre 2014. Cette pénurie serait due à la fermeture, durant quelques jours, des frontières terrestres. Une équipe de notre rédaction a donc entrepris de rencontrer une société de distribution de carburant au Burkina, Total-Burkina. Son directeur général, tout en démentant la rumeur, se veut être rassurant, en déclarant que sa société fonctionne avec des stocks de plusieurs jours.


«Nos camions sont chargés à la SONABHY et sont en mesure d'approvisionner nos sites de la ville. Nous avons commencé à approvisionner les sites des provinces», a déclaré le directeur général de Total-Burkina, Olivier Lassagne. Cette déclaration de M. Lassagne vient contredire la rumeur qui faisait état d'une pénurie de carburant très prochainement, dans la capitale du Burkina. Les colporteurs de cette information la justifiaient par le fait que les frontières terrestres de notre pays étaient fermées, depuis quelques jours. «Les frontières du Burkina ont été fermées quelques jours, ce qui a bloqué les camions de part et d'autre, de la frontière, mais nous avions des stocks de quelques jours», foi du directeur général de Total-Burkina. A en croire celui-ci, il n'y a pas de problèmes de carburant : «Il n'y a pas d'inquiétude ni de panique à avoir». Rappelons que la station Total Kwamé N'Krumah a été victime de pillage, au cours des récents événements. Selon Olivier Lassagne, une ou deux autres ont subi des dégradations mineures, grâce à la présence de leurs équipes sur les sites, mais aussi grâce à l'intervention des forces de sécurité chargés de sécuriser les lieux. «Pour éviter que les populations manquent de carburant, les stations commercialisaient leur carburant. Mais dès qu'il y avait un risque pour la sécurité de nos équipes et de nos matériels, on fermait», a expliqué Olivier Lassagne.

Aline Ariane BAMOUNI

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