La région de l'Est du Burkina renferme les plus grandes réserves forestières. On cite le parc d'Arly et ses réserves adjacentes. Cependant ces réserves n'ont pas de textes juridiques clairement définis.
« La réserve totale de faune d'Arly située dans la province de la Tapoa créée et classée par l'Arrêté N 8885 SE/F du 13 décembre 1954 et la réserve totale de faune de Madjoari située dans la province de la Kompienga sont gérées depuis 1978 en une seule entité sous le régime de parc national d'Arly sans qu'un texte juridique officiel ne leur confère ce statut » confie le ministre de l'Environnement et du développement durable Salif OUEDRAOGO.
C'est dans l'optique de donner une base légale à la gestion et à l'appellation de « parc »qu'une modification de son statut s'est avérée indispensable par le MEDD. Pour ce faire, les participants auront à examiner tout au long de la journée, un ensemble de projets de textes relatifs à la réserve totale de faune d'Arly, de Madjoari, à une partie de la réserve partielle de faune d'Arly et de Singou.
Une fois la création du parc d'Arly effective, elle portera à 3 le nombre des aires protégées bénéficiant du régime de parc au Burkina Faso après le parc W et celui de Pô dit Tambi KABORE.
Aussi « la prise de texte » officielle pour constituer le parc national d'Arly contribuera selon le ministre Salif OUEDRAOGO « à mettre en confiance nos partenaires au développement dans la mise en œuvre des actions de conservation de la diversité biologique et de l'inscription du parc sur la liste du patrimoine mondial naturel de l'UNESCO. »
Adama OUEDRAOGO.