La fête de Tabaski de cette année se déroule au moment où le Burkina Faso sort d’un putsch perpétré par des éléments du Régiment de Sécurité Présidentielle (RSP).
La grande prière a été délocalisée au stade municipal de Ouagadougou au lieu de l’habituelle place de la révolution, jouxtant le camp Guillaume Ouédraogo, hautement sécurisé
Les fidèles musulmans ont imploré Allah afin que le Burkina Faso retrouve le cours de sa vie normale.
Le Cheick El hadj Aboubacar Sana, imam de Ouagadougou a, dans sa prêche, « invoqué Allah pour qu’il stabilise le Burkina Faso »,
« Par rapport à la situation nationale l’imam a souhaité que la paix revienne au Burkina Faso et que Dieu dans sa miséricorde consolide cette paix. Même le Mogho-Naaba (chef suprême des Moossé, ethnie majoritaire au Burkina) avec qui nous avons discuté hier, a dit qu’il faut qu’on implore Dieu pour que la paix s’installe définitivement dans notre pays », a –t-il dit
La prière a également enregistré la présence des autorités des autres confréries religieuses, deux ministres de la transition (Nébila Yaro et Issouf Ouattara) et Ablassé Ouédraogo président de « Le Burkina Faso autrement », un parti politique au Burkina Faso.