Journée continue: le CERFI s’interroge sur le sort réservé à la grande prière du vendredi

| 10.09.2015
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Photo d'archives, utilisée à titre d'illustration
© DR / Autre Presse
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Dans cette « Contribution à la réflexion sur la faisabilité de la Journée continue dans l’Administration publique » adressée au ministre de la Fonction Publique, du Travail et de la Sécurité Sociale, El Hadj Moussa Nombo, le président du Cercle d’études, de recherches et de formation islamiques soulève une préoccupation des musulmans suite à la décision d’instaurer la journée continue dans la Fonction publique.


« Monsieur le Ministre,

J’ai l’honneur de venir par la présente, partager avec vous la préoccupation suivante des musulmans, par rapport aux réflexions en cours sur la faisabilité de la Journée continue dans l’Administration publique burkinabè.

Il s’agit de la grande prière hebdomadaire musulmane, impérativement célébrée par les fidèles musulmans du monde entier le vendredi dans la mi-journée, généralement de 12h à 14h.

En effet, l’étude en cours gagnerait à intégrer cette donne socioculturelle, de sorte à ce que, dans l’hypothèse de sa réalisation, la Journée continue ne prive pas les agents publics de confession musulmane d’une pratique cultuelle aussi fondamentale qu’obligatoire.

Restant à la disposition de vos services techniques compétents pour suggérer des formules, tirées entre autres de l’expérience de pays de la sous-région, je vous prie d’agréer, Monsieur le Ministre, l’assurance de ma parfaite considération. »

El Hadj Moussa Nombo

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