Pour le président du CNSPM, El Hadj Cheick Omar Boni, les résultats de l’audit ont «lavé» le Comité qui, selon lui, n’avait d’ailleurs rien à se reprocher.
En effet, de l’avis M. Boni, l’audit a permis de disculper lui et son équipe des accusations de détournement de fonds dont ils se seraient rendus coupables, et ce, à hauteur de «600 ou 400 millions de FCFA», selon les accusateurs.
«Nous avons occasionné un préjudice financier de trois millions de FCFA mais on ne nous a pas dit dans l’audit la trace d’un détournement du comité », s’est-il exprimé, parlant des conclusions de l’audit.
De son point de vue, s’il lui est reproché seulement la perte de 3 millions de FCFA « pour des dépenses non justifiées » sur une gestion de 11 milliards de FCFA, cela est réconfortant car, de telles résultats sont sans précèdent et montrent la clarté dans sa gestion.
Les animateurs de la conférence de presse ont expliqué que l’audit du hadj 2015 qui était prévu pour durer un mois, a finalement pris cinq mois, «occasionnant un retard dans le démarrage des activités d’organisation du hadj 2016».
Le bureau du Comité national de suivi du pèlerinage à la Mecque (CNSPM) du Burkina Faso était face à la presse ce samedi, pour faire le point de l’organisation du hadj 2016.
Il en ressort que les départs des pèlerins burkinabè pour le Hadj 2016, en «terre sainte» de l’Islam, sont prévus du 31 août au 5 septembre prochain.
Selon les conférenciers, il est prévu simultanément huit vols à Ouagadougou et trois à Bobo-Dioulasso.
Ils ont précisé qu’à l’heure actuelle, les 5.500 pèlerins burkinabè sont tous inscrits sur les deux sites en ligne (Burkina Faso et Arabie Saoudite).
Quant aux négociations pour les 1.500 pèlerins supplémentaires, les choses n’auraient pas abouti pour le moment, à entendre les animateurs de la conférence de presse.
Les départs en direction de Médine, indique le comité, se feront en fonction du programme proposé par la compagnie de transport officiel des pèlerins burkinabè, à savoir le saoudien Nas Air, homologué par les acteurs nationaux du hadj et l’Agence nationale de l’aviation civile (ANAC).
A entendre le vice-président du CNSPM, l’organisation du hadj demeure l’affaire des agences de voyage qui sont, cette année au nombre de 38, au lieu de 39.
Il a expliqué qu’une agence de voyage qui n’ayant pas réglé les frais d’organisation du Hadj 2015, a été suspendue pour les éditions 2016 et 2017.
Le coût du billet pour le hadj 2016 au Burkina est de 1 167 360 FCFA et cela trois dernières de suite que le transport des pèlerins burkinabè est assuré par la compagnie Nas Air.
Agence d’information du Burkina
Ak/ndt
