Relecture de la grille indemnitaire: reprise des négociations ce jeudi 6 février

| 06.02.2014
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Relecture de la grille indemnitaire: reprise des négociations ce jeudi 6 février
© DR / Autre Presse
Relecture de la grille indemnitaire: reprise des négociations ce jeudi 6 février
La grève générale de 48 heures observée par la coordination des syndicats de la fonction publique depuis le mardi 4 février 2014 a suivi son cours ce mercredi. La journée de ce mercredi 5 a été consacrée à une conférence publique, dite «de conscientisation des militants». Les fonctionnaires burkinabè, à travers ce mouvement, entendant protester contre l'attitude du gouvernement face à leurs «légitimes revendications» parmi lesquelles la relecture de la grille indemnitaire.

La journée de mercredi a été consacrée à une conférence publique qui a eu pour thème : «Réformes politiques au Burkina Faso de 1960 à nos jours et les positions du mouvement syndical : état des lieux et perspectives». Cette conférence publique, selon Mamadou Barro, secrétaire général de la coordination syndicale, a permis de revisiter l'histoire politique de notre pays en liaison avec les prises de position et les actions des organisations syndicales. «A l'issu de cette conférence, les enseignements retenus sont, entre autres, que le mouvement syndical a pris position chaque fois qu'un certain nombre de principes étaient menacés et que cette position constante nous a permis de défendre les travailleurs quel que soit le régime dans lequel on se trouve», affirme-t-il. Pour lui donc, la lutte ne s'arrêtera pas tant que les revendications ne seront pas satisfaites.

Pour le bilan de ces 48 heures de grève, Mamadou Barro dit être satisfait de la mobilisation observée sur l'ensemble du territoire national. «On retient donc que le mouvement est massivement suivi dans les grands secteurs de l'Etat tels que les impôts, la douane, l'éducation dans ses différents compartiments, les secteurs du sport, la santé (bien qu'il y ait le service minimum), l'action sociale, la justice etc. Nous sommes assez satisfais de la mobilisation sur l'ensemble du territoire national». Il ajoute par ailleurs que le mouvement lancé cette fois-ci a une particularité. Il s'agit pour eux, d'insister sur la conscientisation des militants.

On note donc qu'à la rencontre d'hier à la bourse du travail de Bobo-Dioulasso, il y a eu plus de 2000 personnes, pendant qu'on en dénombrait plus de 3000 à la bourse du travail de Ouagadougou. Si les travailleurs espèrent la reprise des négociations ce jeudi 6 février avec le gouvernement (puisqu'une correspondance leur a été adressée depuis lundi 3 février par la tutelle selon Mamadou Barro), ils mettent en garde celui-ci à trouver les solutions idoines au plus vite sinon, ils entreprendront des actions «musclées», en élargissant la lutte à travers l'unité d'action syndicale.

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