Quand les Kolgwéogo se foutent de Simon

| 29.04.2016
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Quand les Kolgwéogo se foutent de Simon
© DR / Autre Presse
Quand les Kolgwéogo se foutent de Simon
Désormais sur Thomas Sankara, vos papiers et le contenu de votre véhicule


« Dans le cadre du renforcement de la sécurité de la caserne de Paspanga (Etat Major de la Gendarmerie et Camp Paspanga) des barrages filtrants ont été placés au début et à la fin des murs de la caserne sur l'avenue Thomas Sankara. Cela devenait indispensable compte tenu du contexte sécuritaire et de la menace terroriste qui font de cette caserne, traversée par une route, une cible. Ces mesures prises par la Gendarmerie témoignent de la réalité de la menace et de la nécessité pour tous de rester mobilisés dans cette lutte contre le terrorisme en cette période où l'on constate un relâchement au niveau de la vigilance des populations.

Nous demandons la compréhension donc des braves populations et présentons nos excuses pour les désagréments que ces mesures pourraient occasionner. Du reste, le passage sur cette portion de l'avenue Thomas Sankara reste autorisé sous présentation des pièces d'identité et après un contrôle approfondi des véhicules et engins ». Ceci est un communiqué du service de la communication et des relations publiques de la gendarmerie nationale qui se passe de tout commentaire.

La NAFA rencontre ses candidats de Bobo-Dioulasso

Le président national de la Nouvelle alliance du Faso (NAFA), sera ce samedi à Bobo-Dioulasso où il rencontrera dans la salle Casimir Koné, l’ensemble des candidats de son parti aux prochaines élections municipales dans la ville de Bobo-Dioulasso. Non seulement, il sera question de les féliciter pour la discipline observée lors de la confection des listes, mais il sera surtout question de leur donner les consignes du parti. A noter que la NAFA et certains partis politiques dont le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), l’Union pour le progrès et le changement (UPC), le Faso Autrement et l’Alliance pour la démocratie et la fédération/Rassemblement démocratique africain (ADF/RDA) ont un « pacte de non-agression » qui consiste à se soutenir mutuellement dans le but ultime de remporter en commun la commune de Bobo-Dioulasso.

Les journées culturelles de Koumbia, c’est demain samedi

C’est ce samedi 29 avril que s’ouvrent à Koumbia dans la province du Tuy, les premières journées culturelles de cette commune. Elles seront placées sous la présidence de Madame le Préfet, présidente de la délégation spéciale et le parrainage de Bonkian Sabéko, enseignant d’université. Ces journées vont offrir aux visiteurs l’occasion de découvrir le riche patrimoine culturel bwaba de cette localité ? En plus de la conférence publique qui sera donnée sur le mode de vie et l’origine des habitants du village, il sera organisé des expositions de mets traditionnels, d’objets d’art et des danses et des jeux traditionnels.

Les producteurs sont à Tenkodogo

C’est ce samedi que s’ouvrent à Tenkodogo les journées nationales du paysan. Le Premier ministre Paul Kaba et le président du Faso y sont déjà depuis hier. Si l’on en croit Roch Marc Christian Kaboré, président, c’est la dernière fois que ces journées s’organisent sous ce format. Ce qui est tout à fait normal car depuis plusieurs années, c’est pratiquement les mêmes choses qu’on dit, les mêmes engagements qu’on prend avec des débuts de mise en œuvre approximative. D’ailleurs, on ne devrait plus parler de journées des paysans, mais plutôt de producteurs. Bref, on attend de voir ce que ça va donner cette année.

Quand les Kolgwéogo se foutent de Simon

Alors que Simon Compaoré, le chef suprême des Kolgwéogo était en tournée en leur rencontre, alors que le même Simon avait déclaré que « ses sujets » ne seront jamais autorisés à traverser Ouagadougou en armes, ces derniers l’ont fait. Sans en informer leur chef. C’est donc un cortège des Kolgwéogo en armes et en tenues spéciales qui a traversé la ville de Ouagadougou ce 26 avril pour se rendre à Kongoussi où ils ont tenu leur assemblée générale. Comme quoi, Simon, le chef et les sujets ne sont pas du tout sur les mêmes longueurs d’onde. A ce rythme, c’est à se demander si un jour ils ne demanderont pas la démission du chef suprême.

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