Protection des personnes en situation de détention : Les commissaires pour plus d’impact

| 04.03.2014
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Protection des personnes en situation de détention : Les commissaires pour plus d’impact
© DR / Autre Presse
Protection des personnes en situation de détention : Les commissaires pour plus d’impact
Des personnes sont toujours privées de leur liberté pour avoir enfreint aux lois régissant la vie en société. Détenus pour des courts ou longs séjours dans les prisons, leurs droits se trouvent souvent être violés.
C'est pourquoi, Amnesty International, dans le cadre de la mise en œuvre de ses activités de la première année du projet «Education, Autonomisation et Justice», a initié un atelier de renforcement de capacités de 15 cadres, notamment des commissaires de police. A Bobo-Dioulasso, où ont lieu les travaux sur la thématique de laprotection des droits des personnes en situation de détention,Moussa Ouédraogo, a confié que la finalité de cette formation est de permettre à la police nationale de disposer de compétences en matière de droits humains. Une idée soutenue par le commissaire principal, Jacob Bicaba, qui estime qu'en la matière, il faut permanemment se rappeler des principes afin de les respecter. «C'est un domaine assez sensible et il n'y a pas à dire qu'on est suffisamment outillé pour y faire face. La question est à l'ordre du jour et il faut se mettre à la tâche», dit-il. Toutefois, faut-il reconnaître qu'au Burkina Faso, des efforts sont fournis pour améliorer les conditions de détention et la protection des droits des détenus. N'empêche, indique Yves Boukari Traoré, coordonnateur d'Amnesty International Burkina Faso, que l'on rappelle les principes, et mieux à la hiérarchie en ce sens que les thèmes sont délicats. En passant donc par les commissaires, Yves Boukari Traoré reste convaincu du grand impact et de la portée de la formation. Deuxième d'une série de trois formations au bénéfice des 15 formateurs (commissaires à Bobo-Dioulasso) en droits humains, la même a été donnée à 15 autres à Ouagadougou. A travers ces échanges très pratiques, Amnesty International attend des résultats, à savoir que la police sache assumer ses responsabilités en matière de droits humains au Burkina. Dans ce processus de protection et de prévention des tortures et les mauvais traitements, d'autres programmes de formation sont encore en vue sur une période de quatre (4) ans.

Bassératou KINDO

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