Pour une meilleure gouvernance du secteur de la sécurité des personnes et des biens, militaires, paramilitaires et membres de la société civile ont suivi pendant deux semaines un stage de perfectionnement sur la gestion de la sécurité aux frontières.
Une formation qui a permis de dispenser des modules sur la sécurité et la gouvernance au Sahel, la gestion et le contrôle des frontières terrestres. Le terrorisme, le blanchissement d'argent, la prolifération des armes légères, le trafic humain, fléaux transfrontaliers ont été également abordés avec les stagiaires.
Selon le Secrétaire Permanent de la Commission Nationale de Lutte contre la Prolifération des Armes Légères le colonel Christophe Raoul TAPSOBA « cette formation permettra d'intensifier la collaboration interservices et de rendre plus efficiente la lutte contre la criminalité transnationale organisée en général et en particulier le trafic des armes légères et de petit calibre à nos frontières ».
Le pays du soleil levant est le bras financier de cette formation. Pour le représentant de l'ambassade du Japon au Burkina Hasana HISANBU « de nos jours, tous les pays sont interdépendants. Nous devons lutter contre le terrorisme, le blanchissement d'argent, le trafic humain, la prolifération des armes légères ».
Le centre international Koffi ANNAN pour le maintien de la paix (KAIPTC) a assuré cette formation. Selon son représentant Dr Thomas JAYE « cette session de formation a été un succès. Les stagiaires étaient de haut niveau ».
Des stagiaires se disent satisfaits et mieux outillés pour assurer une meilleure gestion de nos frontières. Néanmoins, ils ont recommandé la professionnalisation des personnels de sécurité affectés aux frontières par une formation adaptée à leurs activités et un séjour prolongé auxdits postes afin que leurs connaissances acquises soient profitables au service.
Harouna MARE