Après plus de 30 ans de lutte, le Burkina n'a pas encore eu une solution définitive aux déficits alimentaires. Tout l'intérêt du projet australien, estimé à une centaine de millions de F.CFA, réside dans ce défi.
Le travail sur le terrain consistera à « une convergence des actions sur le long terme basé sur des informations scientifiques », précise le ministre de la Recherche scientifique et de l'innovation, Isaïe KONATE.
Grâce à ces informations, la sécheresse loin d'être encore une fatalité trouvera des solutions de résilience adéquates.
A travers ce projet, « l'Australie peut nous donner de l'expérience mais pas de l'engagement. C'est à nous de nous engager fermement pour son succès » recommande le ministre KONATE.
A cause de la similitude des climats des deux pays, « l'expérience australienne peut bien fonctionner ici », rassure le chef de la délégation australienne, Rohan NELSON.
Dramane GUENE