« Paix sociale au Burkina Faso : quelles stratégies pour la prise en compte des droits humains et du civisme dans les documents de politique ». C'est le thème sur lequel s'est tenu le premier Conseil d'administration du secteur ministériel (CASEM), du département des Droits humains les 6 et 7 février 2014 à Gaoua. Selon la ministre des Droits humains, Julie Prudence Nignan, le choix du thème de leur premier cadre de concertation n'est pas fortuit. En effet, s'est-elle justifiée, « la multiplication des actes de violences et d'intolérance caractérisés par les manifestations violentes, les conflits communautaires, la justice privée, a fait de la promotion du civisme et de la culture de la tolérance, une préoccupation majeure pour le gouvernement et pour tous les acteurs épris de paix ». Le ministère s'est ainsi attelé, selon ses premiers responsables, à trouver un plan d'action qui permette la prise en compte les droits humains dans les politiques de développement, durant les deux jours de travaux. Bien avant, les participants avaient d'abord examiné le bilan de leurs activités au cours de 2013 qui a connu un ralentissement des activités du département, faute de financement. Néanmoins, celles réalisées ont été une réussite, selon le ministère. C'est ainsi que les participants se sont félicités de la tenue de la commémoration de la Journée nationale du souvenir, du Forum sur la citoyenneté et de la Semaine nationale de la citoyenneté (SENAC). Parmi les acquis de 2013, on note par ailleurs l'ouverture des directions régionales du ministère dans le Centre-ouest, le Sahel et l'Est. Dans un avenir proche, le département de Julie Nignan projette ouvrir des représentations dans toutes les régions. C'est pourquoi, elle a sollicité le concours de tous pour atteindre ces objectifs.

Karim BIKIENGA
Karim_bikienga yahoo.fr