Populations délocalisées par le barrage de Samendéni : « Nous allons bientôt amener le PDIS sur le terrain juridique »

| 05.11.2015
Réagir
Populations délocalisées par le barrage de Samendéni : « Nous allons bientôt amener le PDIS sur le terrain juridique »
© DR / Autre Presse
Populations délocalisées par le barrage de Samendéni : « Nous allons bientôt amener le PDIS sur le terrain juridique »
Abdouramane Ouattara, président et porte-parole du Cadre de concertation des populations déplacées par le PDIS, a pris à témoin la presse, sur le contenu de la réponse donnée par le PDIS, par rapport au mémorandum des populations affectées. C’était au cours d’une conférence de presse organisée à la Bourse du travail de Bobo-Dioulasso, le 2 novembre 2015.


En avril 2014, le Cadre de concertation des populations affectées par le PDIS, a tenu une rencontre dans le village de Djifoloma, pour dire non aux dures épreuves à elles imposées par le PDIS. Il s’agit entre autres, du manque de mosquée, d’église, d’eau, d’écoles, et de l’évaluation non-concordante des biens détruits... Depuis cette date, le Cadre de concertation n’a plus baissé les bras. Suite à sa première sortie, les 12 points de la plate-forme du Cadre sont passés à 20, suite à la prise en compte d’autres préoccupation et après des échanges avec des acteurs clés. Engagé dans une lutte « civilisée », pour emprunter des termes d’Abdouramane Ouattara président du Cadre, se référant à certaines réponses du PDIS, vis-à-vis au mémorandum contenant les 20 points résumant les réclamations, du Cadre de concertation des populations affectées par le PDIS, monsieur Ouattara qualifie la réaction du PDIS, comme étant une injure. C’est pourquoi, suivant l’évolution du dossier, il a déclaré : « Nous allons bientôt amener le PDIS sur le terrain de la justice ». Car pour lui et ses camarades, « ils sont victimes d’une injustice ». Pour corroborer son propos, il est revenu sur l’évaluation faite par le PDIS, pour dédommager certaines personnes. L’exemple pris, est celui d’un habitant du village de Kokoro qui selon le PDIS, a droit à18 millions. Non satisfait, l’intéressé s’est confié au Cadre de concertation. C’est ainsi qu’un cabinet a été approché par le Cadre afin de voir clair dans ce cas. Suite au travail dudit cabinet, les frais de dédommagement de la même personne s’élèvent à plus de 38 millions. D’autres exemples ont été également cités, pour justifier la détermination des populations qui pensent « qu’ils sont victimes d’une injustice ».

Souro DAO

Publicité Publicité

Commentaires

Publicité Publicité