Pluie du 9 Août : Des riverains inondés barricadent une voie à Tampouy

| 10.08.2016
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Photo d'archives utilisée à titre d'illustration
© DR / Autre Presse
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Des populations de Tampouy, non loin de la mairie de l’arrondissement n°3 (ex-mairie de Sig-Noghin) de Ouagadougou, ont manifesté, hier mardi 9 août 2016, leur mécontentement, en barricadant la nouvelle voie bitumée qui traverse leur zone d’habitation.


La pluie d’hier mardi 9 août 2016, a causé des soucis à des habitants de Ouagadougou. Etaient de ceux-là, les habitants du quartier Yitouni, à Tampouy. Pour manifester leur mécontentement, ces populations ont barricadé la nouvelle voie bitumée, sise au côté Est de la mairie de l’arrondissement n°3 (ex-mairie de Sig-Noghin) de Ouagadougou. Selon des manifestants, après le bitumage de la voie, la moindre pluie entraîne des inondations. Et ce, en dépit de la présence de caniveaux. L’entreprise, ainsi que les autorités municipales auraient été interpellées à maintes reprises, mais sans solution. La zone concernée est située aux abords de la nouvelle voie bitumée.«Dès qu’il y a une grosse pluie, nos habitations sont inondées», déclare Alexandre Koama, le porte-parole des manifestants. Selon lui, dès la première grande pluie, l’entreprise qui a réalisé la voie, a été saisie.

La présence du maire exigée

L’entreprise aurait envoyé la terre pour remblayer les lieux. «Cette solution n’a rien changé, puisquelors de la deuxième pluie, nous avons encore été inondés», déplore le porte-parole. Il ajoute qu’à cette occasion, les riverains avaient barricadé la voie pour se faire entendre. Aux dires de Alexandre Koama, la mairie aurait dépêché une délégation pour entendre les manifestants. «Après les négociations, madame le maire nous avait fait comprendre que l’entreprise allait être contactée et que dès le lendemain, les travaux visant à résoudre le problème pourraient débuter», confie M. Koama, avant de regretter qu’après les levées opérées par l’entreprise, dès le lendemain, rien n’a été fait. C’est pourquoi, selon lui, les populations de la zone sont de nouveau sorties pour barrer la voie, exigeant cette fois-ci, la présence de madame le maire. «Il faut qu’elle (Mme le maire) vienne elle-même voir l’ampleur des dégâts et cela pourrait susciter une réaction rapide à son niveau», poursuit le porte-parole des manifestants. «Nous voulons que les premières autorités municipales viennent voir elles-mêmes. Ce n’est pas plus compliqué que cela», lance un des manifestants.

Le 2e adjoint au maire de l’arrondissement n°3, Evariste W. Somé,s’est déporté sur les lieux. L’objectif a été de calmer la tension et faire dégager la voie. Il y est parvenu, mais à l’issue de plusieurs minutes de négociation. «Nous avons négocié avec les riverains, afin qu’ils libèrent la voie pour permettre aux gens de circuler», a expliqué le 2e adjoint au maire. A en croire Evariste Somé, une autre phase va consister à s’asseoir avec une délégation des manifestants, en présence de l’entreprise et des services techniques de la mairie, pour trouver une solution au problème.

Il a reconnu que les négociations avec les manifestants ont traîné, parce que ceux-ci ont exigé que madame le maire soit là physiquement, avant de lever les barricades.« Nous avons essayé de les convaincre que nous sommes les représentants de Mme le maire et que c’est parce qu’elle est absente qu’elle s’est faitreprésenter», a renseigné M. Somé.

Alexandre TRAORE

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