L'enquête réalisée par l'INSD en 2006 indique que 41,1% des enfants âgés de 5 à 17 ans sont économiquement actifs, soit 1.658.869 enfants travailleurs au Burkina. Et la proportion d'enfants dans les différentes formes de travail varie en fonction des caractéristiques individuelles, sociales et géographiques.
Cette enquête a aussi relevé que les enfants travailleurs consacrent entre 19 et 25 heures par semaine à l'exercice de leur métier. 39,3% des enfants sont astreints à des activités dommageables et 35,8% se retrouvent dans des activités dangereuses. Ce qui pourrait entraver leur épanouissement social, voir même leur fréquentation scolaire.
Fort de cette réalité, le gouvernement Burkinabè s'est engagé à venir à bout de ce phénomène qui prive les enfants de leur enfance, à travers une série d'actions dans laquelle s'est inscrit le PAN/PFTE. Ce processus a connu son couronnement avec l'adoption du PAN/PFTE depuis 2012 et présentement, il faut passer à sa mise en œuvre qui nécessite la contribution de tous les acteurs intervenant dans le domaine.
L'objectif général de cette rencontre avec les acteurs de mise en œuvre du PAN/PFTE qui a regroupé 37 participants issus des différents ministères, des collectivités territoriales, de la société civile et des institutions, c'est de définir, de concert avec les différents acteurs concernés, les stratégies idoines de sa mise en œuvre.
Il est attendu de cette journée de travail par les participants, les résultats suivants :
Dégager des stratégies pour une mise en œuvre efficace du PAN/PFTE
Une meilleure connaissance des actions du PAN/PFTE pour mieux outiller les acteurs en charge de la question du travail des enfants.
« Nous devons travailler à exclure toute forme de violence, de travail forcé à nos enfants afin de leur permettre de jouir de tout leur droit et aussi en respectant leur devoir », c'est par cette note que Amadou KOUSSOUBE, représentant le ministre de la fonction publique, du travail et de la sécurité sociale, a fini son discours.
Albert BATIONO (stagiaire)