Orpaillage : un éboulement fait 2 morts sur le site de Silmiougou

| 01.09.2015
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Photo d'archives, utilisée à titre d'illustration
© © DR / Autre Presse
Photo d'archives, utilisée à titre d'illustration
Boussé - Deux corps sans vie ont été retrouvés le dimanche 23 août dernier suite à un éboulement sur un site d’orpaillage artisanal de Silmiougou dans la commune de Boussé.


Les autorités administratives du Kourwéogo ont effectué le 23 Août 2015, un déplacement sur le site d’orpaillage artisanal de Silmiougou dans la commune de Boussé. Cette sortie a eu pour but de constater les dégâts suite à éboulement survenu dimanche. Malgré l’interdiction de toutes activités orpaillage sur les sites artisanaux depuis le 30 juin 2015, le site de Silmiougou ne désemplie pas. Des hommes, des femmes et même des enfants y sont actifs, déterminés à faire fortune à tout prix. Dans ces conditions l’irréparable est arrivé dimanche aux environs de 2 heures du matin, lorsque deux jeunes garçons âgés de 21 et 22 ans ont été retirés sans vie d’un trou profond de 70 mètres. De source policière, Sawadogo Hyacinthe et Sawadogo Ratamanègré, tous originaires de la commune de Tema-Bokin faisaient partie d’un groupe de cinq (05) orpailleurs qui ont tenté de poursuivre frauduleusement le creusage d’un trou abandonné à cause du danger qu’il présentait par ces temps de grandes pluies. Ce sont les trois (3) rescapés qui ont donné l’alerte. Après les constats d’usages et l’enterrement des deux infortunés, en présence de leurs parents, le Haut-Commissaire de la province du Kourwéogo, tout en louant l’esprit de solidarité qui a permis de sortir les corps des décombres, a appelé cependant les orpailleurs au respect des dispositions administratives qui suspendent les travaux sur le site . Il a exhorté les orpailleurs à la prudence et à faire preuve de bon sens pour éviter que de tels drames ne se reproduisent. Il a en outre, interpelé les responsables de la société minière Somika, concessionnaire du site, à veiller à l’application effective des règles de sécurité sur les lieux.

Daouda BARRO

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