Marin Casimir Ilboudo, le maire de la commune de Ouagadougou peut avoir des soucis à se faire pour la réalisation de ses différents projets de développement. Selon des informations parvenues à Kantigui, deux agents de la Trésorerie régionale du Centre (recettes municipales de Ouagadougou), notamment un homme et son acolyte, une dame dont on dit souriante seraient dans les filets de la gendarmerie depuis le 11 mars 2014. Les deux collaborateurs seraient suspectés dans une grosse malversation financière autour des timbres fiscaux et communaux. Les tentatives de Kantigui auprès de la structure pour avoir de plus amples informations sont restées vaines. Kantigui souhaite que cette affaire soit tirée au clair pour le grand bonheur des contribuables de la commune.

Le Net n'est plus net à l'Immeuble du Faso

Kantigui qui croyait que les institutions publiques et ministères étaient des mieux lotis en matière de connexion internet s'est-il trompé. En effet, entrer dans la toile devient de plus en plus difficile voire impossible ces derniers jours dans presque tous les services des ministères de la Communication, la Justice, l'Administration territoriale et de la sécurité. Au passage dans l'Immeuble du Faso, Kantigui a constaté que ouvrir la page d'accueil du site de Yahoo prend plus d'une trentaine de minutes. Au moment où l'outil informatique est indispensable à la bonne marche des services, le souhait est qu'une solution soit rapidement apportée à cette situation peu enviable.
Par ailleurs, en ce haut lieu de l'administration publique, on ne pourrait ne pas douter de la bonne tenue des câbles électriques et autres tuyauteries qui fait énormément défaut.

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Des bénéficiaires des logements sociaux paient doublement le loyer

Kantigui a découvert que depuis quelques temps, la Banque de l'habitat a commencé à se faire rembourser le prix des logements sociaux qu'elle a payés cash pour les bénéficiaires de l'année 2013. Seulement ces logements construits à Bassinko (Ouagadougou) ne sont toujours pas accessibles si bien que certains bénéficiaires qui sont toujours en location se voient obligés de payer encore le loyer alors que la Banque coupe également son dû. Même ceux qui sont en possession de leurs clés n'ont pas encore déménagé, faute d'eau et d'électricité. Certes, suite au vol des portes et fenêtres de certains logements, des vigiles veillent sur la cité et la sillonnent dans tous les sens mais Kantigui pense qu'il est grand temps que des mesures soient prises pour que la zone soit viable, habitable et sécurisée et vivement que les logements sociaux soient accessibles à ceux qui en ont bénéficié. Kantigui espère que la récente visite du chef du gouvernement sur les lieux leur permettra de pousser enfin un ouf de soulagement.

 

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Tournoi de la fraternité : les finales, du 3 au 5 avril à Ouahigouya

Kantigui a appris que le Tournoi de la fraternité, une compétition interscolaire et interclubs de sport de main, précisément le volleyball et le handball, va connaître son apothéose du 3 au 5 avril 2014, dans la cité de Naaba Kango. Sur le plateau de la direction régionale des sports et des loisirs du Nord, les équipes finalistes, chez les minimes, cadets, juniors et seniors, en garçons et en filles, vont rivaliser d'adresse. Ce sont ainsi huit finalistes qui vont faire voir aux spectateurs pendant les 72h de compétition, les meilleurs établissements et clubs de Ouahigouya dans les disciplines concernées. Il a été soufflé à Kantigui que cette manifestation sportive d'envergure dans la région, soutenue par le ministre de l'Habitat et de l'urbanisme, Yacouba Barry, a suscité un réel engouement au sein de la jeunesse de la localité. En décidant de promouvoir le handball et le volleyball, le ministre entend contribuer à l'émergence d'une pépinière pouvant servir de socle à la mise en place d'une équipe provinciale, voire nationale de qualité dans les sports de main. Cette première édition du Tournoi de la fraternité est présidée par le ministre en charge des Sports, Yacouba Ouédraogo et sa collègue de l'Education nationale, Koumba Boly/Barry. Kantigui ne peut qu'encourager de telles initiatives qui viennent rappeler qu'il n'y a pas que le « sport roi » à promouvoir.

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Deal de parcelles dans l'arrondissement n°9 de Ouagadougou : un conseiller pointé du doigt

Depuis quelques temps, il se murmure, dans l'arrondissement n°9 de la ville de Ouagadougou, la vente illicite de parcelles. De ce qui est parvenu à Kantigui, un conseiller municipal dudit arrondissement serait le cerveau de cette opération. Ainsi, a appris Kantigui, dans le cadre de ce « deal », une même parcelle est parfois vendue à plusieurs personnes, avec tous les rebondissements qu'on a l'habitude de voir dans ce genre d'affaires. Kantigui qui pensait que les états généraux sur les lotissements allaient permettre de contenir la « mafia » organisée autour de la gestion des parcelles a bien peur de déchanter. Tout en promettant de fouiller davantage dans cette affaire, Kantigui espère que le maire de l'arrondissement concerné saura prendre le taureau par les cornes et que ses autres collègues maires sauront ouvrir l'œil, et le bon.

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Ouagadougou, capitale de la planification familiale

Kantigui a été informé que la capitale burkinabè, Ouagadougou, sera, en l'espace de deux jours, les 24 et 25 mars 2014, la capitale de la planification familiale. A cette période, le bureau Afrique de la Fédération internationale pour la planification familiale (IPPF) tiendra, la 94e session de son Comité exécutif régional. Des informations parvenues à Kantigui, il ressort que cette instance se réunit trois fois par an, pour délibérer sur les orientations stratégiques de la Région Afrique à l'aune des priorités de la Fédération et de l'avancement de l'agenda mondial en matière de santé et de droits sexuels et reproductifs. En marge de la réunion de Ouagadougou, une cérémonie officielle de remise de décoration à l'IPPF par les autorités burkinabè est aussi prévue. Kantigui espère que le séjour des premiers responsables de l'IPPF dans la capitale burkinabè va accoucher d'orientations novatrices à même d'impulser un dynamisme soutenu à la promotion de la santé de la mère et de l'enfant. Surtout que cette rencontre se tient à un moment où d'importants instruments internationaux phares de coopération et de développement relatifs à la santé sexuelle et de la reproduction arrivent à échéance, notamment en 2014 pour le Plan d'action de la Conférence internationale pour la population et le développement du Caire (CIPD), et 2015 pour le Plan d'Action de Maputo pour la mise en œuvre du Cadre continental de politique de santé de la reproduction et les Objectifs du millénaire pour le développement.

Kantigui s'est laissé dire que l'IPPF est présente dans 172 pays dans le monde à travers ses Associations Membres dont 42 en Afrique sub-saharienne. En 2013, l'IPPF Région Afrique a offert 45 millions de services de santé sexuelle et reproductive à des millions d'Africains vulnérables et marginalisés. Au « Pays des hommes intègres », l'Association burkinabè pour le bien-être familial (ABBEF), membre de l'IPPF, met en œuvre les programmes de l'IPPF au Burkina Faso. Des programmes qui sont en phase avec les priorités du Burkina Faso en matière de santé, telles que définies dans sa politique nationale de santé. En 2013, l'ABBEF a délivré 665.000 services de santé sexuelle et de la reproduction, orientés davantage vers les jeunes.

Kantigui