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On murmure : Que se passe-t-il au Ministère des infrastructures, du désenclavement et des transports ?

| 06.03.2014
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On murmure : Que se passe-t-il au Ministère des infrastructures, du désenclavement et des transports ?
© DR / Autre Presse
On murmure : Que se passe-t-il au Ministère des infrastructures, du désenclavement et des transports ?
Que se passe-t-il au Ministère des infrastructures, du désenclavement et des transports ?

Il est revenu à Kantigui que depuis l'installation du directeur régional des infrastructures, du désenclavement et des transports du Sahel, il y a 6 mois, avec compétence sur les régions du Nord et du Centre-Nord, plus rien ne bouge dans cette direction. En effet, les examens du code de la route ne seraient plus tenus dans plusieurs localités (Kaya, Kongoussi, Dori) et beaucoup de candidats sont dans l'expectative, ne sachant plus à qui se confier. Selon les sources de Kantigui, les candidats au permis de conduire s'interrogent sur cette situation et attendent d'être situés sur de cette inaction. A qui incombe la faute ? Au Ministère des infrastructures, du désenclavement et des transports, à la direction régionale des infrastructures, du désenclavement et des transports du Sahel, à la direction générale des Transports maritimes et terrestres, aux responsables des autos écoles ? Kantigui attire juste l'attention des décideurs qu'il est grand temps de situer rapidement les responsabilités et rectifier le tir avant que la situation ne prenne d'autres tournures au regard de la grogne en sourdine d'une partie des candidats de cette région

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Orpaillage à Silmiougou : revirement spectaculaire des sages

La mine découverte dans le village de Silmiougou, dans la commune de Boussé, attire des foules. Selon des informations parvenues à Kantigui, la découverte du métal jaune serait partie de femmes qui y étaient pour ramasser des agrégats. Depuis, comme une trainée de poudre, les lieux ont été envahis par les chercheurs d'or, venus des quatre coins du Burkina Faso. Du coup, Kantigui a été surpris du revirement spectaculaire des sages du village de Garga, un village non loin. Là-bas, à en croire une source digne de foi, le miracle de l'or a fait changer l'avis des sages qui avaient interdi par les fétiches, une quelconque exploitation du métal précieux depuis des mois. Au regard des gains enregistrés grâce à cette exploitation et surtout avec le décès du patriarche du village, les sages sont revenus sur leur décision par des sacrifices pour lever l'interdiction. Le hic, déplore Kantigui, c'est que le miracle de l'or est en train de drainer avec lui de sérieux problèmes. Il y a d'abord ces jeunes qui voudraient empêcher par tous les moyens, que « leur site » soit exploité par les jeunes des villages voisins. Ensuite, il y a ces "travailleuses du sexe" qui ont envahi les lieux, abandonnant dans la nature, les préservatifs utilisés avec leur contenu et enfin, il y a le risque croissant que les enfants ne désertent les classes pour l'orpaillage. Kantigui qui suit de très près ces rebondissements, espère que des mesures seront vite prises pour que le boom minier ne tourne pas à un désastre social.

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District sanitaire de Djibo : tension entre le Médecin-chef et ses collaborateurs

Kantigui a ouï dire qu'au District sanitaire de Djibo, ça sent le « souffre » entre le Médecin-chef de district (MCD) et ses collaborateurs, notamment certains infirmiers. En effet, depuis quelques jours, une discorde s'est installée entre le MCD et ses subordonnés. Selon les sources de Kantigui, la pomme de discorde tient au fait que le Médecin-chef de district a décidé que désormais, toute personne désirant s'absenter, pour quelle que raison que ce soit, doit au préalable avoir un avis favorable de son adjoint immédiat. En d'autres termes, sur l'autorisation d'absence doit figurer l'avis de l'adjoint immédiat avant celui du MCD, lui-même. Kantigui a appris que cette nouvelle mesure ne rencontre pas l'assentiment des infirmiers qui trouvent qu'elle pourrait favoriser des règlements de compte entre certains agents. Par ailleurs, des infirmiers auraient approché le MCD pour lui signifier que cette mesure va à l'encontre des textes qui régissent la fonction.

« Moi, en tant qu'infirmier d'Etat, je ne pense pas qu'un agent itinérant de santé (AIS) qui serait mon adjoint, puisse signer mon autorisation d'absence... », affirme un infirmier ayant requis l'anonymat. Les tentatives afin que le MCD sursoie à cette mesure, auraient échoué, car celui-ci semble camper sur sa position. Toute chose qui, selon les sources de Kantigui, contribue à faire monter la tension entre le Médecin-chef et ses collaborateurs. Kantigui estime que les deux parties doivent, de nouveau, s'asseoir autour de la table afin de trouver une solution à l'amiable. Ceci, pour le bonheur des patients et des malades qui pourraient être les premières victimes si la situation s'empirait entre les infirmiers et leur supérieur, le MCD.

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Voleurs de chèque : à malin-malin et demi !

Kantigui a été témoin, le lundi 24 février, dernier d'un vol alambiqué de chèque dans un établissement bancaire, situé non loin de la mairie centrale de Ouagadougou. Vers 11 heures, un homme entre dans la banque pour toucher son chèque au guichet. Vêtu d'un boubou encombrant avec des poches bourrées de paperasse, l'homme avait constamment l'oreille collée à l'un de ses nombreux téléphones. Kantigui a observé qu'il portait, par intervalles réguliers, les mains tantôt dans les poches de son pantalon, tantôt dans les poches de son habit « gandoura ». Kantigui qui était dans la banque pour toucher son argent suivait les faits et gestes de l'homme qui semblait subir une pression téléphonique au bout du fil. Mais l'homme finit par s'asseoir sur la banquette pour attendre son tour au guichet. Et coup de théâtre : quand vient le moment de passer au guichet, l'« homme pressé-pressé » se rend compte que son chèque n'est plus là. Il fouille en vain dans ses nombreuses poches. Rien ! Voyant que l'homme semblait chercher quelque chose tout en proférant des injures en mooré, la guichetière se résout à rappeler à l'homme :« Monsieur, c'est votre tour je vous attends... ». Et au monsieur de déclarer qu'il vient d'être dépossédé de son chèque. En fait, le monsieur venait de se faire voler son chèque, un chèque « au porteur ». Après avoir communiqué à la guichetière son numéro de téléphone, son identité et les références du chèque, l'homme, assommé par sa situation, quitte la banque. Quelques minutes plus tard, deux jeunes se mettent dans les rangs. Parvenus au guichet, ils présentent à la guichetière le même chèque déclaré « perdu » ou « volé ». La femme se rend alors compte que c'est le chèque « perdu » qui se trouve entre les mains des jeunes. Comme il est de coutume en pareille circonstance, la guichetière fait subtilement patienter les deux jeunes, juste le temps d'alerter sa hiérarchie et les services de sécurité. En moins de 5 minutes, Kantigui a vu arriver un renfort de sécurité de policiers cagoulés venus empoigner les deux jeunes restés sous bonne surveillance des policiers de la banque en faction.

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Un élément de l'Unité d'intervention de la police tué

C'est avec tristesse que Kantigui a appris le décès d'un agent de l'Unité d'intervention de la police (UIP) nationale en mission de sécurisation dans la province du Namentenga. Selon les sources de Kantigui, il aurait péri au cours d'une attaque qui a opposé son équipe à un groupe de bandits dans la nuit du dimanche 2 mars 2014 à Touguin, village situé à une vingtaine de km de Boulsa aux environs de 21h. Mais le professionnalisme des agents a permis de mettre le grappin sur quelques membres de la bande. Après des formalités d'usage au Centre médical avec antenne chirurgicale (CMA) de Boulsa, le corps a été conduit à Ouagadougou pour l'enterrement. Ce décès, selon les informateurs de Kantigui, intervient après une sortie réussie le 15 février 2014 par la même Unité dans cette même zone. Ce qui a galvanisé les premiers responsables de cette Unité chargée de la sécurité des biens et des personnes à multiplier des actions du genre pour mettre hors d'état de nuire les individus mal intentionnés qui ont fait de l'axe Boulsa-Touguin leur zone de prédilection. Kantigui présente ses condoléances à la famille éplorée et à l'ensemble des éléments de la Police nationale.

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Bientôt un collectif pour soutenir le Front républicain

Il est revenu à Kantigui qu'un groupe de personnes (politiciens et non politiciens) s'attèle à mettre en place un collectif dénommé
"COSE/Front républicain'' (Collectif de soutien aux efforts du Front républicain). Les initiateurs de ce futur collectif (attendu le 15 mars prochain) ne veulent pas rester indifférents par rapport à la situation nationale. Selon eux, ils ne veulent pas voir le « Pays des hommes intègres » brûler à l'image des autres nations. C'est pourquoi, ils veulent apporter leur touche dans le souci de maintenir la paix au Burkina Faso. Selon toujours ces initiateurs, la meilleure solution, c'est d'emprunter la voie de la justice, c'est d'aller au référendum, permettre au peuple de se prononcer sur le maintien ou non du président Blaise Compaoré au pouvoir. Kantigui pour sa part prie pour que la paix soit préservée au Burkina Faso.

Kantigui

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