Le monde sportif burkinabè pleure depuis le jeudi 26 juin 2014 la disparition de Sidiki Diarra à l'âge de 62 ans qui a laissé derrière lui une veuve et des orphelins inconsolables. Les acteurs du football burkinabè se sont fortement mobilisés le dimanche 29 juin 2014 aux côtés du président de la Fédération burkinabè de football (FBF), le colonel Sita Sangaré, pour accompagner Sidiki Diarra à sa dernière au cimetière municipal de Bobo-Dioulasso. Selon l'extrait de sa biographie lu par le président des anciens internationaux du football burkinabè, Harouna Zermé, c'est en 1968 que Sidiki Diarra a intégré l'équipe Jeunesse club de Bobo (JCB). Evoluant dans l'équipe nationale en 1972, il participera avec elle pour la première fois à la CAN (Coupe africaine des nations) en 1978. Diplômé de la CAF et de la FIFA en tant qu'instituteur et assesseur, il réussira à envoyer l'équipe nationale à la CAN 2002 au Mali.

« Sidiki Diarra n'est pas n'importe qui », reconnait Sita Sangaré. « Il a brillé de par son passé et reconnu comme un excellent gardien avant d'obtenir ses diplômes d'instituteur de la CAF et d'assesseur de la FIFA. Il m'a attiré au football par ses espoirs », a témoigné le président de la FBF. Rendant témoignage aux actions de Sidiki Diarra, le président de la FBF a fait savoir que l'homme ne cessait de lui faire part, malgré sa souffrance, de ses perspectives pour le football burkinabè.

Hermann BAKOUAN (ZoodoMail)