Parti dans la nuit du mercredi à jeudi de Ouagadougou pour Alger, l'avionqui avait à son bord 116 passagers a crashé à Gossi sur le territoire malien. Une grave et triste nouvelle pour la famille Somda dont les enfants (ils étaient au nombre de 5 plus une amie canadienne)qui étaient venus célébrer les 50 ans de mariage se trouvaient à bord. Vendredi 26 juillet, une messe a été dite pour leurs âmes à Ouagadougou, puis samedi 27 juillet à Bobo-Dioulasso. Dimanche, les funérailles ont été transférées au village à Dissin.
En effet, tout comme à Ouagadougou, des messes ont été célébrées pour toutes les victimes. «Chaque matin, nous célébrons des messes à la Cathédrale à l'intention des victimes. C'est une épreuve nationale, familiale qui a touché tout le monde», a déclaré l'Abbé Jacques Sanou, responsable du dialogue entre les musulmans et les chrétiens. Il a, en outre, témoigné la solidarité avec les autorités religieuses, coutumières et civiles qui portent ce moment très difficile dans leur cœur avant de souhaiter que ces moments renforcent les liens de communion et d'amitié. C'est aussi la même prière qui est dite dans les mosquées chaque jour pour les victimes. « C'est une tragédie mais il faut l'accepter car c'est Dieu qui l'a voulu ainsi. Il sait pourquoi cet accident est survenu. Nous prions pour les victimes afin qu'Allah les acceptent dans son royaume mais aussi pour leurs parents et proches afin qu'ils aient la foi», a indiqué le président de la communauté musulmane Mahama Sanou. Il en est de même pour les autorités de la région qui affirment que le crash est une peine qu'elles partagent avec la communauté internationale disent avoir une pensée pour les victimes. Qu'ils reposent tous en paix. Il faut préciser que les circonstances de l'accident n'ont pas encore été élucidées. Des équipes d'enquêteurs de la France, du Burkina Faso, du Mali, l'Organisation des Nations unies et des Etats-Unis sont sur les lieux du crash pour les enquêtes qui pourront prendre des semaines.
Bassératou KINDO