Mosquée historique de Ramatoulaye au Burkina : ce lieu de culte ne sera pas détruit par une exploitation minière de la société TRUE GOLD

| 21.01.2015
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Mosquée historique de Ramatoulaye au Burkina : ce lieu de culte ne sera pas détruit par une exploitation minière de la société TRUE GOLD
© DR / Autre Presse
Mosquée historique de Ramatoulaye au Burkina : ce lieu de culte ne sera pas détruit par une exploitation minière de la société TRUE GOLD
Suite aux incidents survenus les 14 et 16 janvier 2015 dans les localités de Ramatoulaye et Namissiguima qui ont entraîné l'incendie d'équipements de la société minière TRUE GOLD, le ministère des mines a organisé une conférence de presse le mardi 20 janvier 2015 pour situer les faits dans leurs contextes ainsi que les perspectives.


Les faits reposent essentiellement sur des soupçons et incompréhensions entre les populations de Ramatoulaye et la société TRUE GOLD. En effet, les habitants de la localité suspectent la compagnie minière de velléité d'envahissement du village de Ramatoulaye et de sa célèbre mosquée qui seraient des gîtes aurifères d'importance. Par conséquent, les citoyens et guides spirituels de Ramatoulaye sont indignés par cette rumeur et ont décidé de tout mettre en œuvre contre tout accaparement de leur village par des sociétés minières. En plus, les jeunes de la localité expriment des griefs contre TRUE GOLD qui n'offrirait pas des emplois comme il se doit aux autochtones sur ses sites d'exploitation industrielle. Aussi, le 14 janvier 2015, est survenue une manifestation publique des populations des villages concernés par les sites aurifères de la société TRUE GOLD.

Incendie des équipements de TRUE GOLD ,une compagnie canadienne de mines au Burkina.

Elles ont marché sur le site de Noogo pour exiger l'arrêt immédiat des activités de la mine. Les manifestants au nombre d'environ 2.000 personnes n'ont pas voulu entendre raison avec la médiation des autorités locales dont le gouverneur de la région du Nord Assane Sawadogo qui tentait une médiation. Par conséquent, ils ont incendié des équipements de la compagnie minière entreposés dans le village de Nogo et comprenant des caterpillars, bulldozers, camions, grues, dumpers, groupes électrogènes et divers d'un coût qui oscillerait entre 2 à 4 milliards de FCFA. Des sapeurs-pompiers ont été dépêchés sur les lieux pour limiter les dégâts avec un renfort du personnel de sécurité. Le 16 janvier 2015, un groupe de manifestants s'est constitué pour détruire des biens publics (boutiques construites par la Marie de Namissiguima) et s'attaquer aux habitations des employés de la mine, ressortissants de Namissiguima et Ramatoulaye. Les forces de sécurité publiques ont dû intervenir par la sensibilisation pour rétablir l'ordre.

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