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Ministère de l’Environnement et des Ressources halieutiques : les sachets plastiques non biodégradables seront interdits après février 2015

| 06.01.2015
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Sadou Maïga - Ministre de l'Environnement et des Ressources Halieutiques
© DR / Autre Presse
Sadou Maïga - Ministre de l'Environnement et des Ressources Halieutiques
Le ministère de l'Environnement et des Ressources halieutiques a tenu son deuxième Conseil d'administration du secteur ministériel (CASEM), le mardi 30 décembre 2014 à Ouagadougou. Il en ressort que les sachets et les emballages plastiques non biodégradables seront interdits au Burkina Faso à partir du 21 février 2015.


La problématique de la gestion des sachets et des emballages plastiques non biodégradables préoccupe le Ministère de l'Environnement et des Ressources halieutiques(MERH). A cet effet, il a tenu son deuxième Conseil d'administration du secteur ministériel (CASEM), le mardi 30 décembre 2014 à Ouagadougou sous le thème : « Gestion des déchets plastiques : quelle stratégie pour une mise en œuvre de la loi portant interdiction de la production, de l'importation, de la commercialisation et de la distribution des sachets ou emballages plastiques non biodégradables au Burkina Faso ». Le projet annuel de performance 2015 du département a aussi été examiné à ce conclave. Adoptée le 20 mai 2014 par l'Assemblée nationale, la loi n°017-2014/AN portant interdiction de la production, de l'importation, de la commercialisation et de la distribution des sachets et des emballages non biodégradables entre en vigueur le 21 février 2015. Selon le ministre de l'Environnement et des Ressources halieutiques, Sadou Maïga, l'objectif de cette loi est de protéger la santé et l'hygiène publique d'une part et d'autre part, de préserver la qualité des sols, des eaux et de l'air. Il a relevé que son département a mené une campagne de sensibilisation et de concertation des acteurs concernés et des populations et escompte les poursuivre en 2015. Tout contrevenant à cette loi «est passible d'une peine d'emprisonnement de trois mois à cinq ans et/ou d'une amende de 100 000 F CFA à dix millions de FCFA ». Il a donc invité les participants au CASEM à mener des réflexions pour la bonne application de ladite loi à la date indiquée. « Face à un tel défi, nous devrons agir de manière concertée à travers l'implication de tous les acteurs », a-t-il ajouté.

Des avancées certes, mais des défis à relever

Le bilan des activités menées par le MERH en 2014, fait entre autres état d'une avancée notable dans le processus d'opérationnalisation du Programme d'investissement forestier (PIF), de la production et de la diffusion de près de cinq tonnes de semences forestières, de la production de plus de 400 000 tonnes de produits forestiers non ligneux. « Outre ces actions, le département a initié et conduit le processus d'adoption de plusieurs documents d'intérêts stratégiques dont la Loi d'orientation sur le développement durable (LODD), (...) et la loi portant constitution du parc d'Arly », a indiqué M. Maïga. En 2015, le MERH compte renforcer la gestion durable des ressources forestières, fauniques et halieutiques, mettre en œuvre la Politique nationale du développement durable (PNDD) à travers l'élaboration et l'opérationnalisation de son plan d'action et de ses organes dirigeants, mettre en place des unités de récupération des sachets plastiques. Il est prévu également l'exécution de la 2e phase du Projet initiative pauvreté-environnement, la réalisation d'infrastructures marchandes des produits forestiers non ligneux... Sadou Maïga entend faire de son département, « un ministère dynamique, dévoué et soucieux de répondre aux exigences du pays et aux aspirations du peuple burkinabè en le débarrassant de toutes ses tares à savoir la corruption, les comportements antirépublicains et antidémocratiques». Aussi il a demandé à ses agents de faire preuve de patriotisme, d'intégrité, de probité morale irréprochable et du sens de la responsabilité pour l'atteinte des objectifs du MERH au cours de la transition politique.

Eliane SOME

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