Mais, avant cette date tant attendue, que d'attentes et d'espoirs déçus. Ce qui tenait lieu de marché de fruits n'était qu'un amas de tôles et d'étals, où en période hivernale, la boue était la " denrée " la mieux en vue.
Profitant donc du cinquantenaire, le gouvernement, avec le soutien financier des partenaires extérieurs, a soutenu la municipalité pour réaliser ce joyau que l'on voit aujourd'hui.

Malheureusement, l'adage qui dit " chassez le naturel, il revient au galop ", est bien à propos ici. Il s'agit des abords du marché, spécifiquement les entrées Sud, Est et Nord où l'insalubrité est à la fois insupportable et révoltante. C'est à se demander s'il existe une structure chargée de l'entretien du marché des fruits et légumes. Si oui, que fait le responsable et qu'attend l'autorité de tutelle ? Ce qui est sûr, les alentours du marché sont très sales. Cet édifice a coûté cher au contribuable burkinabè et il est en droit d'en attendre une gestion plus responsable.

E. BEN