Luc Mano, délégué général du personnel de la SOTRACO, s'est expliqué à notre micro : « Dans une entreprise comme la nôtre, il est toujours bien que des gens dialoguent quand cela est nécessaire pour trouver la solution au problème qui les oppose. C'est dans ce sens que nous avons institué un dialogue, depuis la nuit des temps, pour l'amélioration de nos conditions de travail. Comme vous le savez, nous montons au travail dès 4h du matin et nous descendons tard la nuit. Dans une démarche citoyenne, nous avons rencontré les premiers responsables de notre société afin de leur faire part des préoccupations du personnel. N'ayant pas accédé à la requête que nous lui avons adressée par écrit, nous avons rencontré le Directeur général de la société pour lui traduire, de vive voix, nos doléances. Au départ, il semblait avoir mal compris la chose mais, par la suite, il s'est rendu compte que notre revendication est légitime et citoyenne. C'est pourquoi il a pris l'engagement dès ce soir ( la nuit du 23 juillet 2013 NDLR), de régulariser notre situation dans les jours qui suivent et nous attendons de voir la promesse se concrétiser. Dans le cas contraire, on vous tiendra informés de la suite de notre lutte ». Le Service des ressources humaines contre lequel protestent les agents, nous a refusé tout commentaire sur ce mouvement nocturne de son personnel. « Tout ce qu'on peut vous dire, c'est que le DG lui-même était là et a promis de régler le problème. Si nous sommes toujours là, à cette heures (il était 20h 15mn), c'est que nous sommes in extenso commis à la tâche pour débloquer la situation », a déclaré un des gestionnaires des ressources humaines de la SOTRACO qui a voulu garder l'anonymat.
Armel ILBOUDO