Les agents du ministère de la Culture, à travers leur syndicat, prévoient une manifestation publique demain 25 février devant le stade Issoufou Conombo où se tiendra la cérémonie officielle d’ouverture Fespaco. Ils veulent ainsi exiger des premiers responsables du ministère la satisfaction de leur plateforme revendicative qui tourne autour de l’amélioration de leurs conditions de vie et de travail. Selon Mohamed Lamine Ouédraogo, secrétaire général du Synatract, chacun utilise les moyens de pressions à sa disposition pour se faire entendre. «Nous avons décidé d’utiliser le Fespaco comme moyen de pression pour que nous soyons vus à travers le monde entier. Au stade, nous allons juste présenter nos banderoles. Il n’y aura pas de manifestation en tant que telle, c’est juste une présence pour que les gens puissent nous remarquer», précise-t-il.
Il explique aussi que leur plateforme minimale revendicative comporte 12 points, tous du même niveau d’importance. On note, entre autres, la nomination d’attachés culturels et touristiques dans les représentations diplomatiques et les institutions du Burkina Faso, l’élaboration d’un plan de carrière et sa mise en exécution dans un délai raisonnable, l’augmentation du nombre de postes à pourvoir pour les concours professionnels, l’organisation de sessions de formations continues au profit des agents du ministère mis à la disposition d’autres ministères, la dotation des agents en matériels informatiques et bureautiques et de l’octroi d’une indemnité vestimentaire à tous les agents du ministère.
Le Synatract dit avoir transféré sa plateforme le 31 janvier et le 9 février dernier, et que les agents ont demandé une audience auprès de leur ministre de tutelle. En vain, « sous prétexte qu’il n’a pas le temps ».
Ylkohanno Somé