S'exprimant lors d'une conférence de presse, les responsables de l'UAS ont, dans la foulée, appelé leurs militants à reprendre le travail dés lundi.
L'UAS avait maintenu son mot d'ordre de grève, avec un service minimum, pour protester contre le coup de putsch de la semaine dernière, malgré la réinstallation du président de transition Michel Kafando.
L'une des exigences du mouvement syndical burkinabè pour lever totalement le mot d'ordre de grève était la dissolution sans condition du Régiment de sécurité présidentielle (RSP), auteur du putsch du 17 septembre dernier.
Le premier conseil des ministres, tenu hier vendredi à Ouagadougou, a effectivement pris un décret qui dissout cette unité de l'armée burkinabè. L'opération de démantèlement du RSP a aussi démarré, hier vendredi soir.
L'Unité d'action syndicale exprime sa ferme opposition contre une amnistie à l'endroit des auteurs du coup d'Etat.
Après une semaine de confusion et de cacophonie, la vie a repris petit à petit à Ouagadougou, depuis jeudi, au lendemain de la réinstallation du président de la transition, Michel Kafando, par ses pairs de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'ouest (CEDEAO).
Le procureur du Faso, près le Tribunal de grande instance de Ouagadougou, Laurent Poda, à travers un communiqué, rendu public ce samedi, a annoncé le gel des biens et avoirs des auteurs et complice du putsch.
ALK/cat/APA