Inspection générale du travail : Les agents en sit-in pour être entendus

| 18.02.2014
Réagir
Inspection générale du travail : Les agents en sit-in pour être entendus
© DR / Autre Presse
Inspection générale du travail : Les agents en sit-in pour être entendus
Le syndicat national des contrôleurs et inspecteurs du travail (SYNACIT) a observé un sit-in dans la matinée de ce mardi 18 février 2014 à Ouagadougou. Ils réclament au gouvernement la révision de leur grille indemnitaire et l'application du décret relatif à l'article 392 du code du travail. Ce mouvement est prévu pour durer 48 heures.

A partir d'aujourd'hui jusqu'à demain mercredi, les contrôleurs et inspecteurs du travail vont observer sur le territoire national un sit-in pour exiger la relecture de leur grille indemnitaire et l'application du décret relatif à l'article 392 du corps du travail.

« Nous sommes en sit-in ce matin et tout le monde le sait, il entre dans le cadre de la relecture de la grille indemnitaire des agents de la fonction publique. Alors, depuis un certain temps, on avait transmis au gouvernement un bon nombre de préoccupations mais jusqu'à présent, nous n'avons pas obtenu de réponses favorables. C'est pourquoi nous sommes sortis ce matin pour attirer l'attention du gouvernement pour qu'il nous fasse des propositions concrètes » explique Hamidou BELEM, SG du SYNACIT.

Les revendications des inspecteurs tournent autour de 6 points « les préoccupations que nous avons transmis au gouvernement se résument en 5 ou 6 points : il s'agit des indemnités liées au corps du contrôle. Sachant bien que nous sommes des agents d'un corps de contrôle par excellence, le gouvernement nous a refusé cette indemnité. Pour ce qui est de la 2e préoccupation, il s'agit de l'indemnité d'astreintes (elle regroupe le risque, la suggestion et la pénibilité) nouvellement instruite dans la grille indemnitaire de la fonction publique. Dans cette grille les inspecteurs de travail occupent les taux les plus faibles des agents de la fonction publique Burkinabè. Et à cela s'ajoute les indemnités de technicité et celle de conciliation. » a ajouté Hamidou BELEM.

Pour finir, Hamidou BELEM s'est appuyé sur l'article 392 du code de travail pour défendre leur mouvement. Celui-ci prévoit que « l'Etat doit prendre un texte d'application pour octroyer aux contrôleurs et inspecteurs de travail des prestations en nature ».

« Nous passeront a une étape supérieure si à l'issu de ce sit-in le gouvernement ne réagit pas de façon favorable » a-t-il conclu.

Albert BATIONO (stagiaire)

Publicité Publicité

Commentaires

Publicité Publicité