En rappel, c’est après un sit-in initié le 7 septembre dernier et des négociations avec le ministre de la Communication, Rémi Dandjinou qui n’ont pas trouvé d’issue heureuse que les agents des médias publics (RTB télé et radio, AIB, le service d’information du gouvernement et Sidwaya) ont organisé une grève de 72 heures du lundi 3 au mercredi 6 octobre 2016. Le mardi 4 octobre 2016, deuxième jour, la grève est presque suivie à 100 % à Ouagadougou et dans les autres régions du Burkina Faso. Elus domicile aux éditions Sidwaya, le deuxième jour, les grévistes ont été assistés et encouragés par Basolma Bazié, Secrétaire général de la CGTB. Selon le Secrétaire général du Syndicat autonome des travailleurs de l’information et de la culture (SYNATIC), Sidiki Dramé « Nous sommes au deuxième jour aujourd’hui, et la mobilisation est très bonne. Nous allons faire le point de la journée à 16 heures. Les éditions Sidwaya, la télé et la radio nationale sont paralysées depuis hier ». Assurer un minimum de service, le SG a noté que la grève c’est la grève. « Nous voudrons seulement que l’arrêt de travail soit perçu à tous les niveaux. Le service minimum peut être observé dans le domaine de la santé. Nous voulons que nos actions puissent porter ».

Il faut noter que les points essentiels de revendications sont entre autres, l’amélioration conséquente des conditions de vie et de travail du personnel des médias publics et le Service d’information du gouvernement (SIG) et de la Direction de la communication et de presse ministérielle (DCPM). Aussi, l’application des textes adoptés sous la Transition, l’harmonisation et la révision à la hausse de l’indemnité du code vestimentaire, à la reconstitution des carrières des agents de la communication et de la culture, le rétablissement des indemnités coupées depuis 2012.

Jules TIENDREBEOGO