« Pour dire franc, il faut reconnaitre que l'organisation n'a pas été de taille. Au sein des OSC (organisations de la société civile, ndlr), il y a une certaine incompréhension. Il y a des gens qui veulent se faire voir pourtant, ils n'ont pas la capacité de mobilisation », a affirmé Moussa Traoré, secrétaire général du Mouvement en rouge.
Diakité Diafodé Kaba, porte-parole du Collectif Balai citoyen quant à lui, estime que l'échec de ce meeting à Bobo s'explique par « la division qu'il y a aujourd'hui au sein de la société civile. Mais en réalité, il faut que les gens comprennent qu'à Bobo ici, la lutte a des visages et des noms ».
Du côté des organisateurs, on s'explique aussi. Pour Moussa Zerbo, président du comité d'organisation, l'échec serait dû à la scission entre les OSC et, dit-il aussi, le délai très court imparti à l'organisation.
Il informe que Bobo n'a été touché par Ouagadougou que le mardi (21 avril, alors que le meeting était prévu pour le 25 avril, ndlr). Moussa Zerbo tire ainsi sa conclusion : « il y a eu manque de communication entre Ouaga et Bobo » et rempile avec un autre motif de l'échec : « il faut reconnaitre aussi qu'au niveau des formations politiques, il y a eu un manque de travail ».
Pour savoir que ce n'est plus l'amitié entre les Organisations de la société civiles de Bobo-Dioulasso, il fallait être à ce meeting où certaines organisations appelaient leurs militants à quitter les lieux.
Avec Alidou Ouédraogo, Oméga Bobo