Ministère du travail et du commerce : Les syndicats en grève

| 01.09.2015
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Le Syndicat autonome des contrôleurs et inspecteurs du travail (SYNACIT) a organisé une conférence de presse, le mardi 17 juin 2014, à la Bourse du travail de Ouagadougou, pour exiger l’amélioration de leurs conditions de vie et de travail. Photo d'archives, utilisée à titre d'illustration
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Le Syndicat autonome des contrôleurs et inspecteurs du travail (SYNACIT) a organisé une conférence de presse, le mardi 17 juin 2014, à la Bourse du travail de Ouagadougou, pour exiger l’amélioration de leurs conditions de vie et de travail. Photo d'archives, utilisée à titre d'illustration
Le Syndicat national autonome des contrôleurs et inspecteurs du travail (SYNACIT) a observé une grève de 24 heures, hier, sur toute l’étendue du territoire. Cette grève est une invite du SYNACIT à prendre en compte ses préoccupations. Aussi, le SYNAMICA observe une grève de 72 heures, depuis hier.

«Ce matin, nous sommes présents ici, pour une grève de 24 heures», a laissé entendre Hamidou Bélem, secrétaire général du Syndicat autonome des inspecteurs et contrôleurs du travail (SYNACIT). «La raison est que nous avons des préoccupations que nous avons transmises au gouvernement, depuis un certain temps, qui ne sont pas prises en compte», a-t-il affirmé. A en croire Hamidou Bélem, ils n’ont pas eu de réponse favorable à leurs préoccupations jusqu’à présent. Ces préoccupations sont entre autres, l’adoption du statut du corps du personnel des contrôleurs et inspecteurs du travail. Aussi, le traitement des dossiers des agents qui ont été agressés dans l’exercice de leurs fonctions. Et récemment, la non exécution de l’arrêté conjoint sur les prestations en nature pour les inspecteurs et contrôleurs du travail. Avant cette grève, Hamidou Bélem confie qu’ils ont entrepris des démarches auprès du ministère de tutelle, à savoir le Ministère du travail, mais pour lui, il y a toujours eu manque de communication entre le ministère et le syndicat, ce qui les amène à des grèves, à chaque fois. «Quand nous avons rencontré le ministre en charge du travail, en ce qui concerne le statut du corps du personnel des inspecteurs du travail, le ministre avait dit qu’il allait entreprendre toutes les démarches pour que cela soit adopté», a mentionné Hamidou Bélem. Pour ce faire, le ministre avait mis un comité en place, et celui-ci a transmis le rapport, depuis le 19 juin. «Voilà deux mois que nous attendons et le dossier est toujours dans le bureau du ministre, sans aucune information et aucun traitement», foi de Hamidou Bélem. Le SYNACIT entreprendra d’autres formes de lutte, si rien n’est fait, pour que les préoccupations soient prises en compte. Aussi, le Syndicat national des agents de ministère de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (SYNAMICA) est aussi en grève de 72 heures, depuis hier, pour la mise en place d’un fonds commun, la motivation des agents du Ministère de l’industrie, du commerce et de l’artisanat. Pour Drissa Sory, secrétaire général du SYNAMICA, cette grève trouve sa raison dans la lenteur du traitement de leur dossier. Drissa Sory soutient que cette grève a lieu, car depuis 2011, ils sont en lutte pour une plateforme qui regroupe quinze points, à savoir entre autres, la mise en place d’un fonds commun pour la motivation des agents, la nomination des conseillers économiques et commerciaux dans les ambassades et consulats du Burkina et biens d’autres choses.

PAR W.KOBRE

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