En septembre dernier, le gouvernement a pris des mesures pour s'attaquer à la vie chère et soutenir les personnes indigentes au Burkina Faso.
Mieux, ces mesures sont suivies de contrôles sur le terrain, une initiative du ministère du Commerce, de l'Industrie et de l'Artisanat. Si cette décision gouvernementale est unanimement saluée, il n'en demeure pas moins qu'il y ait à redire. C'est le cas des frais de parking qui ont défrayé la chronique, voilà bientôt un an. Sans autorisation de la commune, ni de celle du Ministère en charge du commerce, les parkeurs se sont ligués pour doubler le prix du parking qui est passé de 50 à 100 F CFA. Sous le poids des protestations et autres appels à la raison, des tenanciers de parking ont revu leur prix à la baisse. Mais, les téméraires, qui constituent d'ailleurs la majorité, maintiennent leur prix à 100 F CFA. Et le hic est que la plupart des parkeurs dans les services sociaux font partie de ces prestataires « effrontés ». Dans les hôpitaux, les marchés, les gares routières, les pharmacies et autres services de l'administration publique, il faut obligatoirement débourser 100 F CFA pour garer sa motocyclette. A notre sens, l'engagement actuel du gouvernement à lutter contre la vie chère devrait prendre en compte ce problème qui n'a que trop duré.
Boyavé Léopold YE