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Lutte contre la radicalisation et l’extrémisme religieux : La contribution du secteur privé et des ONG en débat

| 16.03.2017
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La Coordination Pays de l’Union africaine des ONG de développement sera dirigée par Martine Yabré pour le compte du Burkina Faso. Elle a été investie dans ses fonctions le samedi 7 janvier 2016 à Ouagadougou par le président de l’Assemblée nationale burkinabè. Photo d'archives, utilisée à titre d'illustration
© DR / Autre Presse
La Coordination Pays de l’Union africaine des ONG de développement sera dirigée par Martine Yabré pour le compte du Burkina Faso. Elle a été investie dans ses fonctions le samedi 7 janvier 2016 à Ouagadougou par le président de l’Assemblée nationale burkinabè. Photo d'archives, utilisée à titre d'illustration
L’Union africaine des ONG de développement (UAOD) organise, du 15 au 17 mars 2017 à Ouagadougou, un atelier de réflexion à la contribution des acteurs du secteur privé et des Organisations non gouvernementales (ONG) dans la lutte contre la radicalisation et l’extrémisme religieux en Afrique de l’Ouest.

La radicalisation et l’extrémisme religieux sont des sujets de préoccupation commune en Afrique de l’Ouest. La montée de ces phénomènes et la menace qu’ils représentent pour le développement socioéconomique de la sous-région ont conduit des acteurs du secteur privé et des Organisations non gouvernementales (ONG), originaires du Mali, du Niger et du Burkina Faso, à se réunir à Ouagadougou pour échanger autour de leur part contributive dans les politiques de lutte gouvernementales. Aussi, ils conviendront, lors de cet atelier de trois jours (du 15 au 17 mars 2017), de réfléchir au thème : « Quelle synergie d’actions entre secteur privé et ONG de développement pour un renforcement de la sécurité à travers la lutte contre la radicalisation et l’extrémisme violent, en faveur de la mobilisation de nouvelles opportunités pour le développement ?». L’initiative, une première du genre au Burkina Faso, est de L’Union africaine des ONG de développement (UAOD). Selon la coordonnatrice-Pays de l’UOAD- Burkina Faso, Martine Yabré, il s’agit là d’un « acte citoyen ». A l’écouter, la situation sécuritaire étant délétère au Burkina Faso, au Mali et au Niger, du fait des attaques répétées des groupes radicalisés, ce conclave sonne comme un devoir pour les acteurs du secteur privé et des ONG. La tribune vise ainsi, a-t-elle noté, à fédérer les idées et les initiatives des participants afin de parvenir à des recommandations susceptibles d’aider à juguler le fléau. « Aucun investisseur, qu’il soit national ou étranger, ne voudrait investir dans un pays où il n’y a pas de stabilité », a-t-elle relevé, avant de souligner la nécessité de conjuguer les efforts pour combattre « cette entrave au développement des pays ». Les représentants du ministre en charge du commerce et celui de la sécurité ont, à l’unanimité, salué la pertinence et l’importance de l’atelier. Convaincu également que la lutte contre le terrorisme ne peut être le seul apanage du gouvernement, le ministre Clément Sawadogo, représentant le président du Faso, Rock Marc Christian Kaboré, a, à son tour, félicité les responsables de l’UOAP pour leur « initiative pionnière ». Il a, par ailleurs, invité les participants à s’investir lors des travaux afin de parvenir à des solutions idoines contre la radicalisation et de l’extrémisme religieux en Afrique occidentale.

Mamady ZANGO
Lévis KPODA
(Stagiaire)

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