Lutte contre la corruption au Burkina Faso : Marin Casimir Ilboudo chez Albert Dé Millogo

| 21.02.2014
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Lutte contre la corruption au Burkina Faso : Marin Casimir Ilboudo chez Albert Dé Millogo
© DR / Autre Presse
Lutte contre la corruption au Burkina Faso : Marin Casimir Ilboudo chez Albert Dé Millogo
A Ouagadougou, le jeudi 20 février 2014, le président du Conseil constitutionnel, Albert Dé Millogo a reçu une délégation de l'Association des municipalités du Burkina Faso (AMBF). Les échanges ont porté sur la question de la déclaration des biens des maires.

Conduite par le président Casimir Marin Ilboudo, une délégation de l'Association des municipalités du Burkina Faso (AMBF) a été reçue en audience par le président du Conseil constitutionnel, Albert Dé Millogo. «Il s'est agi pour l'Association des municipalités du Burkina Faso, à travers cette délégation, d'avoir une prise de contact avec le président du Conseil constitutionnel, pour faire connaissance, mais aussi éclairer davantage sur un certain nombre de questions», a noté le maire de la ville de Ouagadougou, Casimir Marin Ilboudo, président de l'AMBF. Les échanges ont porté sur plusieurs points, notamment celui qui consiste à suivre la déclaration des biens de personnalités dont les maires et leurs adjoints sont concernés. Les maires et les adjoints qui entament un mandat doivent pouvoir déclarer leurs biens. Ils doivent également le faire à la fin de leurs mandats, pour permettre au Conseil constitutionnel d'apprécier. Selon le président de l'AMBF, Casimir Marin Ilboudo, les maires sont partants. «Si vous assumez des responsabilités, il faut aller jusqu'au bout. Il y a aussi bien des droits, mais aussi des devoirs», ajouta-t-il. Il s'est engagé à répercuter l'information à tous les maires qui ne sont pas à jour.

Déclaration des biens, lutte contre la corruption

Jusqu'à ce jour, le Conseil constitutionnel n'a reçu qu'une trentaine de déclarations des biens provenant des maires. La déclaration des biens concerne un certain nombre de personnalités, à commencer par le président du Faso qui, le jour de sa prise de fonction, remet officiellement la liste de ses biens au président du Conseil constitutionnel. Ensuite, le Premier ministre et les membres du gouvernement, et d'autres personnalités comme les présidents d'institutions ainsi que certains directeurs et chefs de services. Pour le président du Conseil constitutionnel, Albert Dé Millogo, beaucoup ont déposé la déclaration de leurs biens. L'objectif de la déclaration des biens, selon lui, c'est pour lutter contre la corruption au Burkina Faso. «Par conséquent, la déclaration des biens est une bonne chose. Mais le problème jusqu'à présent, est que personne n'a entendu dire que telle personnalité a été poursuivie pour corruption ou pour mauvaise déclaration des biens. Sur ce point, nous sommes en train de nous organiser petit à petit», a relevé le président du Conseil constitutionnel.

Jules TIENDREBEOGO

Adama MANAKOUGOU

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