Si pour Marcel Tankoano, Président du Mouvement « M21 », cela est un pas en avant pour que cela ne se répète plus au Faso, car c’est Luc Adolphe Tiao qui a donné l’autorisation, en cas de résistance, de tirer à balles réelles sur les manifestants hostiles à la modification de l’article 37 sur la limitation des mandats présidentiels, Safiatou Lopez/Zongo, présidente du Cadre de concertation national des organisations de la société civile (CCNOSC), pour sa part, estime qu’« il n’y a pas beaucoup d’espoir. Pourquoi ? Parce qu’on a vu le président du CDP (Congrès pour la démocratie et le progrès, ex parti au pouvoir) qui avait fui, qui est revenu, qu’on a enfermé et qu’on a libéré sans aucune explication à la population.
Donc nous attendons de voir la suite que la justice va donner au dossier de Luc Adolphe Tiao, quand on sait que c’est lui-même qui avait écrit pour demander, en quelque sorte, de tirer sur la population ». No comment...
C.L.