Licenciement de Tasséré Congo : le CFOP-BF condamné pour licenciement abusif

| 05.08.2014
Réagir
Licenciement de Tasséré Congo : le CFOP-BF condamné pour licenciement abusif
© DR / Autre Presse
Licenciement de Tasséré Congo : le CFOP-BF condamné pour licenciement abusif
Djéliba a appris par un communiqué des ex-travailleurs du Chef de file de l’opposition politique au Burkina (CFOP-BF), le 2 août 2014, qu’un an après le licenciement de Tasséré Congo, ancien chauffeur de la structure (août 2013), le tribunal du travail a rendu son verdict. En effet, le CFOP-BF a été condamné pour licenciement abusif. 

Dans ce communiqué, les signataires rappellent qu’ils avaient, en octobre 2013, attiré l’attention du public de ce que des licenciements étaient en train d’être opérés dans cette structure. Leur appel n’ayant pas été entendu, ont-ils déploré, d’autres licenciements (au moins, de trois personnes) se sont ajoutés à celui du chauffeur.

﹡Audience à la présidence du Faso : Blaise Compaoré et Koffi Annan se rencontrent à huis clos

Djéliba a été informé de source digne de foi que l’ancien secrétaire général des Nations-Unies, Koffi Annan, était présent à Ouagadougou dans le cadre d’un projet agricole. Lors de son passage au pays des Hommes intègres, celui-ci a été reçu en audience privée par le président du Faso. D’habitude, lorsqu’une personnalité de cette taille est reçue par la première autorité du pays, il y a un tapage médiatique autour de la visite. Djéliba s’interroge alors sur les raisons de cette visite. Qu’est-ce qu’ils ont bien pu se dire de particulier que la presse ne pouvait pas entendre ?

﹡Finale de la coupe du maire à Réo : un civil tabassé par une dizaine de policiers

La finale de la coupe du maire de Réo a eu lieu le 2 août 2014. A l’issue de ce rendez-vous sportif, Djéliba a été informé qu’un jeune homme venu de Ouagadougou avec sa femme et ses deux enfants pour soutenir le maire a été tabassé par une dizaine de policiers. En effet, selon les témoignages, c’est en se rendant sur les lieux de la compétition que le jeune homme en question, roulant dans son véhicule, a soulevé de la poussière sur les policiers. S’étant rendu compte de cela, ce dernier serait descendu pour s’excuser auprès d’eux. C’est de son retour de la cérémonie qu’il comprendra que les hommes en tenue n’avaient pas accepté ses excuses, puisqu’ils vont le battre devant sa famille. Ayant appris la situation, les jeunes de Réo se sont mobilisés pour aller mettre le feu au commissariat. C’est seulement grâce à l’intervention du maire de la localité et de la députée Rosalie Bassolet que ceux-ci ont renoncé à leur projet.

Publicité Publicité

Commentaires

Publicité Publicité