Avant tout propos Nouphe Bamogo déclare qu’il ne s’agit pas d’un bras de fer contre l’Etat, mais plutôt un cri de cœur. "Il appartient à l’Etat de prendre des mesures idoines afin de réduire le taux de chômage au Burkina Faso, comme prône le programme présidentiel du chef de l’Etat Roch Kaboré " dit-il.
Il explique que les VADS ont travaillé pour la nation durant trois années, et à la fin de la troisième année c’est-à-dire en fin novembre 2016, ils ont reçu des réquisitions complémentaires de quatre mois à compter du 1décembre au 31 mars 2017 pour servir la nation. Prenant attache avec le ministère en charge de la sécurité pour d’éventuels perspectives à l’arrivée à terme de la réquisition, celui -ci laisse entendre qu’ils ont la possibilité de postuler de nouveau sans prétendre à aucune ancienneté. Alors que dans les textes du contrat, il est indiqué clairement qu’aucune possibilité ne se présente aux anciens qui ont fait trois ans pour être reconduits.
Le respect des textes
C’est au regard donc de tout cela, que les VADS souhaitent être déployé dans d’autres domaines d’activités (communes rurales, police municipale et bien d’autres). Ils estiment que leur travail durant les trois dernières années a été profitable tant à l’Etat, qu’à la population.
Ils martèlent qu’il sera pertinent de relire le décret instituant la loi 031 de même que le contrat de volontariat pour une meilleure contribution à la consolidation de l’esprit du volontariat au Burkina Faso.
Pour rappel, les VADS demandent une mesure d’accompagnement de l’Etat à hauteur de 12 mois de pécule pour une insertion socioprofessionnelle des jeunes qui désirent s’orienter dans l’auto-emploi, une possibilité d’insertion dans les communes rurales et autres comme reprographes, agents de liaison, agents de voirie, une valorisation de l’attestation du VADS qui n’est pas reconnue à l’ANPE, et une formation des VADS dans les activités professionnelles pour des éventuelles reconversions.
Emilienne Kaboré