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Un peu d'ordre dans les marchés spontanés
En plus des marchés publics, l'espace urbain ouagalais abrite également, des marchés spontanés. En effet, depuis l'incendie du marché Rood Woko en 2003, des commerçants ont imaginé un autre type de marché. Ils se rendent selon les jours de la semaine, dans un quartier donné, s'installent, et écoulent leurs marchandises. Cette pratique a pris du terrain et s'est même introduite dans les habitudes des Ouagalais qui connaissent désormais, le programme hebdomadaire de ces commerçants ambulants occasionnels.
Aux abords des marchés réglementaires ou sur des espaces vides bien choisis, ces marchés drainent du monde, car réputés moins chers.
Ainsi, les citadins n'hésitent plus à parcourir de longues distances pour se procurer des articles, soit disant à « prix cassé ». Le problème de ces marchés, c'est qu'ils ne semblent pas réglementés par l'autorité communale, donc s'installent de façon anarchique sur la voie publique, devant les domiciles de citoyens.... Du coup, se posent des problèmes de sécurité et de salubrité. Les riverains peinent à se faire entendre, leurs voies sont prises en otage, les devantures de leur concession occupées illégalement, sans compter la poubelle qui leur est léguée chaque semaine, après le départ des commerçants. Les autorités doivent être un peu plus regardantes sur ces pratiques qui peuvent échapper à tout contrôle en matière de payement de taxes.
Elles peuvent également servir de circuit idéal d'écoulement des produits de la fraude et de la contrefaçon. Pour toutes ces raisons, les autorités municipales doivent ouvrir l'œil et le bon, afin de faire en sorte que ces activités marchandes soient encadrées par les services compétents, et qu'elles causent le moins de désagréments possible aux riverains.