« Nous devons continuer à mutualiser nos efforts et nos moyens de lutte contre la prolifération des armes biologiques », a dit M. Somda à l'ouverture d'un atelier national de mise en œuvre de la convention sur l'interdiction des armes biologiques ou à toxines (CIAB).
Pour M. Somda, la promotion de la paix et de la sécurité internationale, passe par des efforts collectifs en vue d'un « désarmement total et complet ».
« Le Burkina Faso continuera de s'inscrire dans cette dynamique afin de contribuer substantiellement à l'effort collectif d'un monde plus sécurisé, en respectant le cadre juridique international qui s'impose à tous les Etats », a-t-il déclaré.
Selon M. Somda, « en ratifiant déjà la convention sur l'interdiction de la mise au point de la fabrication et du stockage des armes bactériologiques (biologiques) ou à toxines et sur leur destruction, le Burkina réaffirme son engagement à participer au renforcement de la sécurité collective ».
Cet atelier de 48 heures vise à sensibiliser les acteurs nationaux sur l'importance de la convention sur les armes biologiques afin de faciliter l'élaboration d'un plan d'action pour mettre en œuvre un programme d'assistance technique.
La convention sur les armes biologiques ou à toxines, ouverte à la signature en 1972 est entrée en vigueur en 1975. Elle interdit le développement, la production, l'acquisition, le transfert, la conservation, le stockage et l'utilisation des armes biologiques ou à toxines.
A ce jour, 170 Etats membres dont le Burkina Faso, ont ratifié ou adhéré aux closes du traité. 10 autres Etats l'ont signé, mais ne l'ont pas encore ratifié.
NDT/TAA